jeudi, mars 28, 2024

Sidya Touré : “ Sékouba Konaté a changé les résultats des élections” ( Interview intégrale)

 Sydia Touré en séjour dans la capitale ivoirienne, a accordé une longue interview au quotidien Fraternité Matin. Le président de l’Union des forces républicaines, par ailleurs ancien Premier ministre, jette un regard sur la marche de son pays.

 M. le Premier ministre, comment va la Guinée ? 

Plutôt mal, dans la mesure  où nous sommes dans une situation difficile, à tout point de vue. D’abord  au niveau politique. Comme vous le savez, nous n’arrivons pas à tenir d’élections législatives pratiquement deux ans après la présidentielle. Deuxièmement, sur le plan économique. Nous avons eu une opportunité avec ces élections, et je crois que les financements qui se sont orientés vers la Guinée, qui étaient d’une ampleur sans précédent depuis l’indépendance du pays, sont en train d’être perdus, complètement. Sur le plan de l’état de la nation, il y a une déchirure profonde entre  les communautés et les groupes ethniques dans le pays, résultat de la politique menée par le régime actuel. Prenons point par point.

 

Sur le plan économique, comment cela se fait-il qu’avec toutes ces potentialités et opportunités dont vous venez de parler, avec le nouveau pouvoir démocratiquement élu, la Guinée n’arrive pas à décoller ?

 

D’abord, à cause de la précarité institutionnelle qui prévaut dans le pays. Il n’y a pas d’Assemblée Nationale. La perception que les gens ont aujourd’hui de la Guinée, est celle d’un pays qui n’a pas encore fini sa transition, et donc qui est encore capable de soubresauts. La deuxième raison, ce sont les politiques mises en place au plan économique par ce gouvernement, qui sont basées sur  l’allégeance des responsables aux centres de décision, au lieu de la compétence.

 

Les résultats sont totalement désastreux, et je peux vous donner des exemples précis. Aujourd’hui, en Guinée, la Société nationale des télécommunications a fait faillite, la Caisse nationale de sécurité sociale est en voie d’être dans la même situation. L’unique société de transformation présente dans le secteur minier a arrêté ses activités depuis huit mois pour cause de grève et le gouvernement est incapable de résoudre ce genre de questions. Le taux de croissance dans un pays qui part de presque rien, dans la mesure où la  Guinée a connu des situations assez  calamiteuses par le passé, traîne aux alentours de 3,5 ou 4%. 

Dans un pays où les miniers s’étaient engagés à investir 10 milliards de dollars dans les cinq années à venir. Mais ils ont tous reculé, en raison des incohérences des politiques mises en place par le gouvernement ainsi que des changements permanents de décisions qui font que ni le code minier ni les conventions ne sont respectés. 

Vous avez parlé du tissu social et du pays qui est divisé entre différentes communautés. 

C’est un problème sérieux en Guinée et on s’en est servi, lors des élections, pour diviser les populations, les dresser les unes contre les autres. J’estime que quand vous avez un pays comme la Guinée, qui revient de si loin, et que vous avez des réformes structurelles profondes à faire et une volonté réelle de dynamiser les choses, il vous faut obtenir un consensus national. Or, ce consensus, on ne le recherche pas. Au contraire, on continue d’exacerber les tensions tous les jours, je me  demande pour quelles raisons. En tout cas, mon parti, l’Union des forces républicaines, ne s’inscrit pas dans cette voie. Nous estimons que, pour que la Guinée progresse rapidement, il faut qu’elle s’unisse, que l’on se tende la main, que l’on discute, que le consensus soit obtenu, et que toutes les communautés guinéennes se sentent concernées par le développement économique et social qui doit être boosté par les investissements tant privés que publics. Nous pensons qu’il faut aller de l’avant dans ce sens. Ma campagne électorale a été basée sur cette façon de voir notre pays. Voilà pourquoi l’un de mes slogans était« Sidya Touré, symbole de l’unité nationale » 

Vous avez évoqué l’Assemblée nationale qui n’est toujours pas élue. D’où vient le blocage ? 

C’est un problème assez simple et en même temps assez compliqué. Nous avons eu une élection présidentielle en 2010. Après, nous devrions aller aux législatives. Vous ne pouvez pas imaginer un pays où, quand on a fini la présidentielle, c’est le parti qui est censé l’avoir gagné qui réclame qu’on change, et la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) et le fichier électoral. Voilà d’où vient le blocage.  Une société sud-africaine a été envoyée en Guinée pour refaire le recensement, contrairement à la  loi qui prévoit, dans ce cas-là, une révision. Cette société n’a été choisie ni par appel d’offres ni par consensus avec les partis politiques. La Commission électorale a été, de son côté, complètement restructurée, surtout dans ses démembrements, là où se trouvent 95% des électeurs, sans que nous en ayons été informés. Nous  avons donc dit que cela ne pouvait pas se faire et qu’il fallait s’asseoir  autour d’une table pour discuter de la mise en place, s’il le faut, d’une Ceni restructurée, mais qui soit paritaire conformément à la loi. Nous avons également demandé que la société sud-africaine Way Mark qui est venue en catimini pour faire le recensement soit mise de côté et qu’on se base sur le fichier électoral à partir duquel a été organisée l’élection présidentielle que le Rpg (parti du président Alpha Condé, Ndlr) est censé avoir gagnée. Nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord, depuis deux ans, sur ce qui a été changé. Si l’on n’avait touché ni à la Ceni ni au fichier électoral, on aurait pu faire les élections. Ceux qui ont posé ces actes ne veulent pas que les élections aient lieu. Après, c’est facile de crier dehors : l’opposition ne veut pas aller aux législatives ! La réalité est que le pouvoir en place n’est pas prêt pour ces élections, dans la mesure où la coalition même au pouvoir qui était minoritaire au second tour, mais qui a gagné dit-on, la élection présidentielle, a volé en éclats. Le parti gouvernemental est donc tout seul, avec ses 18% de voix du premier tour de ce scrutin, face à l’ensemble des partis politiques qui sont pratiquement tous passés dans l’opposition. C’est une situation ingérable pour le pouvoir, mais qu’on essaie de couvrir par des discours. 

Le ministre Alhassane Condé de l’Administration du territoire accuse l’opposition de bloquer le processus,  puisqu’elle n’arriverait pas à s’accorder sur les dix membres à envoyer à la Commission.Qu’en est-il ?  

J’ai entendu cela et j’en ai souri. Dans la mesure où le parti au pouvoir n’est pas chargé de définir l’opposition. L’opposition se définit par elle-même, c’est celle qui manifeste, qui s’est battue pour avoir une commission nationale indépendante paritaire comme prévu par la loi, pour que le fichier électoral soit révisé, au lieu de procéder à un nouveau recensement. Ce collectif des partis pour la finalisation de la transition avec l’Adp, s’est réuni et a donné les dix noms qu’il fallait pour aller à la Ceni. Le gouvernement, entre temps, comme cela se fait toujours avec les socialo-communistes, a créé une centaine de partis politiques qu’on a affectés un peu partout en désignant ceux-ci comme étant du centre, ceux-là comme étant de l’opposition. Nous avons dit que ces partis, nous ne les connaissons pas, nous voulons que les dix sièges réservés à l’opposition soient partagés entre nous et ces partis que le pouvoir a créés. C’est assez simple. En 2007, on était face à un tel problème et c’est à ce moment  qu’on a créé la Ceni, avec le général Conté. Quand ce problème s’est posé, il a dit qu’il ne se mêlait pas des difficultés de l’opposition, parce que cela ne le concernait pas. Et nous avons déposé, avec Alpha Condé à l’époque, la liste de l’opposition, nonobstant les partis qui réclamaient des sièges mais qui n’étaient pas représentatifs dans le pays. En réalité, c’est le rêve d’Alpha Condé, de faire en sorte que nous nous retirions de la Ceni parce que nous n’arriverions  pas à un accord, et  que, pourquoi pas, nous refusions d’aller aux législatives. Cela lui permettrait de mettre en place une Assemblée aux ordres et, en ce moment-là, il serait l’homme le plus heureux. Seulement, nous ne lui offrirons pas ce plaisir, parce que nous préparons les élections, nous irons aux élections et la Ceni sera revue comme nous l’avons souhaité. 

Et si le pouvoir refuse ? 

Cela fait deux ans qu’il refuse et deux ans que nous manifestons. Et plus on avance, plus les manifestations prennent de l’ampleur, parce qu’à cela s’ajoute la situation des populations qui sont dans les pires difficultés dans notre pays. On n’a pas beaucoup parlé du volet économique, mais la Guinée est dans une situation désastreuse. Vous savez, c’est un pays qui n’exporte plus de produits agricoles, la seule société de transformation minière a arrêté ses activités depuis des mois. C’est un pays qui servait de base commerciale à la sous-région, mais tout ceci a disparu avec une réorganisation du port dont on ne comprend pas très bien les objectifs. Aujourd’hui, l’activité à Conakry est inexistante. Les infrastructures de base comme l’eau et l’électricité, choses sur lesquelles je m’étais penché quand j’étais Premier ministre en 1996-en 6 mois, on avait réglé ces questions-, deux ans après l’avènement de l’actuel pouvoir, nous en sommes au même niveau. Là où cela fonctionne le mieux, dans les quartiers les plus huppés de la ville, vous avez six heures d’électricité par jour ! Ces difficultés font qu’aujourd’hui, ces législatives vont être des élections à mi-mandat, puisque les gens ont eu le temps de se faire une idée, entre les promesses et la réalité quotidienne de la gestion d’un parti prônant l’idéologie socialo-communiste. Plus on avance, moins les gens vont aller dans ce sens. Cette question électorale est devenue un réel problème pour le Président. 

Peut-on soutenir, aujourd’hui, que l’armée est totalement sortie de la scène politique guinéenne ? 

Non. Parce que le gouvernement actuel cherche à l’impliquer un peu plus. Il y a eu une mise à la retraite de près de 4000 militaires qui avaient un certain âge, ce qui est normal, à mon sens. Mais, en contrepartie, ce sur quoi nous insistons, c’est que de jeunes gens sont recrutés uniquement dans une certaine communauté, sont envoyés en Angola pour être formés, et tous les six mois, vous avez des contingents de 300 à 400 jeunes qui vont et viennent et qui sont intégrés dans l’armée. On veut remplacer les militaires partis à la retraite par de nouveaux militaires qui sont, en réalité, des militants. De plus en plus, on essaie de caporaliser l’armée. 

Que devient Dadis Camara ? A-t-il encore une place sur la scène politique en Guinée ? 

Je crois qu’il est à la retraite à Ouagadougou. Je ne sais pas s’il est encore dans la vie politique, je ne le crois pas. Il est certain que chacun de nous a, au moins, un village. Peut-être qu’il y a des gens qui ont encore des idées de ce genre, mais pour le moment, il est vraiment à l’écart de la vie publique. 

Et le général Sékouba Konaté ? 

Je ne sais pas. Je crois que lui aussi, il est dans la nature. Je ne sais pas où il est d’ailleurs. Quand on sait le rôle qu’il a joué dans ces élections, au premier tour et au second, on se demande pourquoi il n’est pas là. 

Que rôle a-t-il joué ?

 

Il a aidé au changement des résultats de l’élection. Au premier tour, on a pris en compte des résultats du Rpg qui n’étaient pas ceux de la Ceni, puisque ce sont des documents qui n’ont été visés ni par les partis politiques ni par la représentation de la Cour suprême. C’est ce qui nous a valu de nous retrouver en troisième position, tandis que d’autres ont été propulsés à la deuxième place. Au second tour, les problèmes ont été identiques. On a mis quatre mois entre les deux tours, le temps pour le Rpg de mettre en place les structures nécessaires pour gagner les élections.

 

Qu’avez-vous fait contre cela ?

 

Nous avons manifesté, à l’époque, mais nous sortions d’une crise très difficile, la communauté internationale a beaucoup pesé sur cette décision. J’ai saisi la Cour suprême, une première fois, mais nous avons été sous pression. La communauté internationale voulait que ces élections se terminent et qu’on se rattrape aux législatives.

 

Quels sont vos rapports, aujourd’hui, avec Cellou Dalein Diallo que vous avez soutenu au second tour de la présidentielle de 2010 ?

 

Nous avons de bons rapports. D’abord nous sommes des libéraux. Ensuite, nous avons constitué en Guinée avec lui, le Premier ministre Kouyaté, Abé Sylla et d’autres partis, le collectif de finalisation de la transition, avec pour objectif d’obtenir des élections législatives libres, transparentes et crédibles. C’est ce mouvement qui organise des manifestations pour exiger des législatives crédibles. Nous travaillons tous ensemble dans ce cadre, et nous étions tous ensemble ici, à Abidjan, au congrès de l’Internationale libérale.

 

Parlons de ce congrès auquel vous avez pris part. Qu’est-ce que le libéralisme peut apporter à l’Afrique ?

 

Il n’y a que le libéralisme qui puisse apporter quelque chose à l’Afrique. Qu’est-ce que le libéralisme ? C’est la capacité qui est donnée à chacun d’entre nous de s’exprimer et d’entreprendre. Pour créer de la richesse, il faut qu’il y ait ces capacités dans nos pays ; les entreprises privées représentent l’essentiel de la création des richesses partout, pas uniquement dans nos pays. Si vous prenez un cas typique comme celui de la Côte d’Ivoire, j’écoutais votre projet de développement économique à moyen terme, avec des investissements colossaux. Mais, au mieux, l’Etat va y prendre 40%, ce qui est un taux extrêmement élevé. Sinon, dans des pays comme les nôtres, ce devrait être 25 à 30% le reste est financé par le secteur privé. Dans des pays comme la Chine, l’Inde, ce sont les Ide (investissements directs étrangers) qui font l’essentiel des investissements, parce que c’est là que la richesse se crée. Et cela, il n’y a que le libéralisme qui puisse le faire. La socialisation des biens de production, on en connaît les résultats. En 1989, quand l’Urss est tombée, personne ne l’a poussée, elle est tombée toute seule, parce qu’il n’y avait pas cette création de richesses, cette croissance économique, cette capacité des gens à aller de l’avant que vous retrouvez dans le système libéral. La liberté qu’on offre aux gens d’entreprendre n’a pas d’équivalent dans le système socialo-communiste.

 

L’Afrique a donc tout intérêt à s’inspirer de cela. Mais quand on dit entreprises privées, chez nous, les gens ont toujours en tête de grandes entreprises qui s’intéressent au pétrole ou aux mines. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Dans certains pays, comme Taïwan, 70-80% des entreprises sont des Pme. Ce sont de petites entreprises que chacun de nous peut créer. Je crois qu’un pays comme le Ghana est sur cette voie. Il faut qu’on le comprenne bien : c’est tout cela qui fait qu’on peut créer de la richesse. Sans création de richesse, il n’y a rien du tout. On veut s’orienter tous vers le social.

 

Mais comment voulez-vous faire du social, si vous n’avez pas d’argent ? Je me souviens que le Président Houphouët, disait : « Nous ne sommes pas un Etat socialiste, mais nous comptons faire le social le plus hardi », parce qu’il y avait des revenus pour cela. Et les revenus, c’est le privé, les planteurs, les entreprises, les Pme agricoles qui peuvent devenir des Pme de transformation, des coopératives… Quelqu’un comme Zadi Kessy a entrepris de faire cela dans son village. On produit le cacao, on le transforme sur place…

 

Le libéralisme poussé à l’extrême ne crée-t-il pas des injustices ?

 

C’est clair, le libéralisme poussé à l’extrême n’est plus le libéralisme mais le capitalisme. Un système sans idéologie. Le libéralisme a une idéologie qui veut qu’on crée de la richesse et qu’on fasse de telle sorte que tous ceux qui partagent cet espace ne soient pas mis dans une situation difficile qui les empêche d’accéder au minimum vital. Le libéralisme est une idéologie très éloignée du capitalisme qui en est une déformation. Pourquoi ? Parce qu’on se sert tous du marché, mais le marché n’est qu’un mécanisme pour gagner des bénéfices ou favoriser la croissance. L’utilisation de ce qu’on gagne est définie dans le libéralisme de manière différente du capitalisme.

 

La crise financière mondiale récente a remis en cause le libéralisme, avec les interventions massives des Etats pour sauver les banques en déphasage avec les thèses sacrées de cette idéologie.

 

Non, rien n’est sacré. Nous disons qu’il faut donner la primauté aux investissements privés. Les crises économiques sont cycliques. Même les pères de la macroéconomie, entre autres, John Maynard Keynes, ont recommandé que l’Etat intervienne quand le marché est perturbé. Et nous l’avons vu aux Etats-Unis pendant la grande crise, les grands travaux qui ont été effectués l’ont été sur des fonds publics. Quand Barack Obama reprend le secteur automobile, y met de l’ordre et, trois ans après, se retire, c’est juste du pragmatisme, il ne s’agit pas d’une nationalisation qui est un transfert de propriété à l’Etat. Là, il s’agit de participation en vue de rééquilibrer un certain nombre de choses, après les distorsions qu’on a constatées. Ceci n’a jamais été interdit. L’Etat a forcément son rôle à jouer quand il y a des distorsions. L’économie ne peut pas être en croissance permanente. Il peut arriver des crises et la souplesse de ce régime veut que des mesures correctives soient prises, même si c’est par l’État, de manière provisoire.

 

ProPos reCueILLIs Par

 

Venance Konan et Valentin Mbougueng

 

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