Le Haut commandant de la Gendarmerie nationale, Général Ibrahim Baldé, du haut de son trône, affirme avoir confiance en la Justice guinéenne et indique lui confier le dossier du rapport d’une ong qui accuse son institution de » dérive meurtrière ».
» ( …) La solution de cette diffamation ne se trouve nulle part, nous n’allons pas nous amuser avec cette ONG, nous allons nous transporter devant le juge qui va nous départager » confie à nos confrères de Guinéenews, lors d’une cérémonie de remise de dons de maillots par NimbaMining, Général Ibrahima Baldé.
Une ong de défense de drits humains, dans un rapport publié il y a quelques jours en Guinée, a porté de graves accusations de violations de droits humains contre le Haut commandement de la gendarmerie nationale laquelle, à ses yeux, est devenue » une machine à tuer ».
L’organisation est revenue sur des dossiers d’homicide principalement à Fria, Lambandji, Lananayh etc dans lesquels certains agents de la gendarmerie sont cités.
» Ces gens ont fondé leurs allégations sur quatre cas d’homicide. Qu’ils soient volontaires ou involontaires, c’est au juge de le définir » soutient Général Baldé.
La faille dans le travail du CODHH, est de n’avoir jamais tenté le » recoupement » des informations au près de la gendarmerie.
« Cette ONG devrait venir vers nous, en nous posant questions relatives aux informations qu’ils ont reçues. Ce qui n’a pas été le cas » estime le Haut commandant de la Gendarmerie nationale.
Pour rappel, » Le haut commandement de la gendarmerie nationale, direction de la Justice militaire est devenu une machine à tuer« . C’est ce qu’a annoncé, Souleymane Bah président la Coordination des Organisations de Défense des Droits Humains dans une déclaration publiée ce mardi 08 mars 2014 à la Maison de la presse.
La Coordination des Organisations de Défense des Droits Humains (CODDH) accuse les officiers de police judiciaire de la violation à répétition de Droit de l’Homme en Guinée dans l’exercice de leur travail.
» En dépit de tous ses instruments, le Haut commandement de la Gendarmerie, direction de la Justice militaire, chargé en principe du respect de ses normes et principes, commet de graves violations des droits de l’homme en toute impunité » assène M. Barry.
Pour illustrer ces accusations, cet activiste citera entre autres. » les arrestations et les
détentions arbitraires dans les prisons civiles, des atteintes graves à l’intégrité physique, l’homicide » pour ne citer que ceux-là.
Après avoir fait cas à toutes ces « violations » perpétrées par les forces de l’ordre guinéennes, le président de la Coordination des Organisations de Défense des Droits Humains ( CODDH) recommande de » relever de ses fonctions tout agent des forces de défense et de sécurité soupçonné de torture et autres mauvais traitements, jusqu’à ce que les allégations le concernant puissent faire l’objet d’une enquête indépendante et impartiale ».