jeudi, avril 18, 2024

Burkina Faso : les forces armées convergent vers Ouaga pour désarmer le régiment de sécurité présidentiel

Un contingent de Bobo-Dioulasso salué par les citoyens
Un contingent de Bobo-Dioulasso salué par les citoyens

URGENT : Dans un communiqué, les chefs de corps des Forces armées nationales demandent aux membres du Régiment de sécurité présidentiel de «déposer les armes et de rejoindre le camp Sangoulé Lamizana». Ajoutant qu’ils seront avec leurs familles sécurisés.

«Toutes les forces armées nationales convergent vers Ouagadougou dans le seul but de désarmer le Régiment de sécurité présidentielle (RSP – garde présidentielle) sans effusion de sang», indique le communiqué. «Nous leur demandons de déposer les armes», ajoutent les chefs de corps.

Trois colonnes de l’armée burkinabè, loyales au régime de transition renversé par le putsch, faisaient route lundi vers la capitale Ouagadougou, a rapporté à l’AFP une source au sein de l’état-major.

Ces trois colonnes, provenant de l’ouest du pays (Dédougou et Bobo Dioulasso), de l’est (Kaya et Fada N’Gourma) et du nord (Ouahigouya), font route vers la capitale, a affirmé cette source. Ces unités sont loyales au régime de transition et ne soutiennent pas le coup d’État du 17 septembre perpétré par une unité d’élite de l’armée.

Les médiateurs ont proposé dimanche soir un « projet d’accord politique de sortie de crise » au Burkina Faso, prévoyant de restaurer le président Kafando, renversé jeudi par un coup d’Etat militaire, et d’amnistier les putschistes.

Les négociations se sont poursuivies toute la journée, le dimanche 20 septembre à Ouagadougou. La médiation, conduite par les président sénégalais et beninois, a finalement proposé dans la soirée un « projet d’accord politique de sortie de crise » au Burkina Faso. Il prévoit de restaurer le président Kafando, renversé jeudi par un coup d’État militaire, et d’amnistier les putschistes.

Par ailleurs, cet accord, qui devrait être présenté mardi à l’Union africaine (UA) à l’occasion d’une session extraordinaire, prévoit de maintenir les élections législatives et présidentielle, au plus tard le 22 novembre, et d’y inclure les candidats pro-Compaoré exclus ces derniers mois suite à une loi votée par l’Assemblée intérimaire.

Le projet d’accord a été lu peu après 18H30 (locales et GMT) par le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Kadré Désiré Ouedraogo.

Il prévoit la « restauration des institutions de la transition et du prédisent Kafando », la « libération sans condition de toutes les personnes détenues suite aux événements », «l’acceptation du pardon et une loi d’amnistie sur les événements consécutifs au coup d’État ». Cette loi devra être votée avant le 30 septembre.

Avec AFP-RFI

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