Le fondateur de Wikileaks n’est plus accusé de viol par la justice suédoise mais reste sous le coup d’une inculpation en Grande-Bretagne, qui ne veut pas le laisser partir.
Julian Assange va-t-il pouvoir quitter le minuscule bureau où il est confiné à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis près de cinq ans? Contre l’avis de la plaignante, très « choquée » dit-elle par la décision des autorités de son pays, la Suède a abandonné les poursuites pour viol qui lui valent un mandat d’arrêt européen depuis 2010 – et qu’il a toujours contesté, parlant de « relations sexuelles consenties ».
D’où cette question, qui court sur tous les réseaux sociaux depuis que la nouvelle est tombée: cela signifie-t-il que le très controversé fondateur de Wikileaks va recouvrer sa liberté, sans crainte d’une arrestation dont il a peur, sans doute à juste titre, qu’elle ne le mène directement dans une geôle aux Etats-Unis? Là où, Jeff Session, le ministre de la Justice de Donald Trump, l’a encore répété récemment, on ne rêve que de le passer en jugement pour espionnage…
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