Dans sa communication, le Directeur National de la Population et Développement M Mohamed S. a déclaré que la politique nationale de santé de la reproduction consacre une place capitale à la Planification Familiale dans la lutte contre la mortalité maternelle et la mortalité infantile.
Selon lui, elle garantie le droit à se planifier, en conformité avec la politique nationale de population qui prône l’espacement des naissances.
Cependant, il souligne que force est de constater que beaucoup d’attention et d’efforts sont à consentir pour améliorer le taux de prévalence contraceptive qui est de 8,7% au niveau national, l’un des plus faibles taux de la sous région de l’Afrique de l’ouest et de seulement 2% dans la région de Kankan.
« C’est pourquoi, il est indispensable de mener une action forte de plaidoyer et d’assurer un soutien large et constant au droit à la planification familiale » dit-il.
Parlant de la planification Familiale et le Développement Economique et Social, le directeur national de la population dira qu’il existe un lien étroit et complexe entre la Planification Familiale, l’égalité de sexe et la croissance économique.
« Le cycle de l’autonomisation des femmes comporte des investissements à la fois au niveau de la planification familiale, de la santé, de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’économie termes d’emplois. Lorsque les femmes et filles ont le droit de décider librement pour elles mêmes oui ou non, quand et combien d’enfants à avoir, elles gagnent ainsi plus d’opportunités de devenir salariées et par ricochet d’augmenter le revenu de la famille>>.
A propos de la Dividende Démographique, il dira que la taille de la population dépendante (enfants et personnes du 3 ème âge) affecte, tant au niveau de la famille, de la communauté que de l’état, les dépenses de santé, d’éducation, de logement etc. ces personnes à charges sont des fardeaux pour la population active, capable de produire la richesse. Investir dans la planification familiale peut contribuer à créer un dividende démographique, un gain économique d’un pays.
De son coté le représentant de l’UNFPA, M N’diaougo Diallo, a d’abord rappelé les raisons de célébration de cette journée.
« Cette journée mondiale de la population 11 juillet, a été recommandée en 1989 par le (PNUD) pour attirer l’attention sur l’urgence et l’importance des questions de population, en particulier dans le contexte du développement global » dit-il.
Poursuivants, il indiquera que l’accès à la planification familiale sécurisée et volontaire est un droit humain qui est au cœur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, et constitue un facteur clé dans la réduction de la pauvreté.
Cependant, quelque 225 millions de femmes qui souhaitent éviter une grossesse n’utilisent actuellement pas de méthodes sûres et efficaces de planification familiale. La plus part de ces femmes avec une demande non satisfaite vivent dans les 69 pays les plus pauvres de la terre.
Sur le côté adolescents, il évoquera qu’en 2015, environ 12,7 millions d’adolescents âgées entre 15 et 19 ans dans les pays en développement avaient une demande non satisfaite pour la planification familiale. Dans ce même groupe d’age dans les pays en développement, environs 14,5 millions de filles deviennent meres chaque année.