mardi, avril 23, 2024

Violences faites aux femmes : En un semestre, 146 cas de viols ont été enregistrés en Guinée (OPROGEM)

Conakry-Guinée : La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été célébrée ce 25 novembre 2020 par l’humanité. Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues selon l’ONU. Cette préoccupation est soutenue ici en Guinée par l’OPROGEM.

La Directrice générale de l’Office de la Protection de Genres et des Mœurs (OPROGEM) que nous avions jointe en cette journée spéciale dénonce la démission de certains parents qui, pour elle, favorisent le viol sur mineur. Selon Marie Gomez, la situation des violences faite sur les femmes notamment sur les mineurs en Guinée est alarmante. En seulement un semestre, 146 cas de viols ont été enregistrés dans tout le pays. « L’État met tout en œuvre pour pouvoir éradiquer le fléau le faite d’interpeller les présumés qui commettent ce crime sur des innocents, surtout la majeure partie sur les mineurs. C’est devenu un problème de communauté, de société et il faudrait bien que les parents prennent leur responsabilité afin que ce fléau cesse en un mot », fait-elle savoir.

La campagne tous unis d’ici à 2030 pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes du Secrétaire général des Nations Unies marque les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes du 25 novembre au 10 décembre 2020 sur le thème global : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ». Pour Marie Gomez, la sensibilisation est l’une des meilleures armes contre le phénomène. « Du côté violence basée sur les genres, cela concerne les personnes aussi majeures (violence conjugale, verbale, économique…). Il faudrait bien qu’il ait une sensibilisation et les ONG le font à tout moment », rappelle Mme. Marie Gomez. Même que les causes de la violence faites aux mineurs sont nombreuses. « Il y a la vulnérabilité des enfants, car on peut amadouer une enfant avec un bonbon. Souvent les cas de viols que nous recevons, c’est souvent un paquet de biscuit ou un billet de 1000 franc seulement qu’ils (Présumés violeurs ndlr) amadouent des enfants pour pouvoir abuser d’eux », regrette la DG de l’OPROGEM qui dénonce la démission des parents. Elle invite les parents à veiller sur leurs enfants et surtout d’oser venir dénoncer les cas de violence au niveau des services de police.

Moïse Rama Fils

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