Barack Obama est un compétiteur né. Le New York Times consacre un long article au président des Etats-Unis et montre en quoi il essaie d’être le meilleur dans tout ce qu’il entreprend, non seulement en période de campagne mais depuis toujours.
«Il a une philosophie générale selon laquelle quoi qu’il fasse, il va faire du mieux possible», explique Marty Nesbitt, un de ses amis proches, au New York Times.
Ce qui n’empêche pas certains parmi son entourage d’affirmer que cette recherche de l’excellence peut être prise pour de l’impudence. Parfois, il lui arrive même de surestimer ses capacités.
Barack Obama surjoue même la lecture de livres pour enfants pendant des chasses aux œufs de Pâques organisées par la Maison Blanche. «Je vais en faire la meilleure interprétation qui n’ait jamais été faite», a-t-il annoncé avant sa lecture en 2010. Après sa lecture de Max et les Maximonstres de 2012, son ancien cameraman Arun Chaudhary a ironisé: «Il vise un Tony» en référence aux récompenses théâtrales américaines.
Même en privé, Obama ne se lasse pas d’être le premier. Lors d’une réunion d’adieux pour des stagiaires de la Maison Blanche, il leur a donné un conseil.
«Quand vous aurez des enfants, c’est important de les laisser gagner. Jusqu’à ce qu’ils aient un an. Ensuite commencez à gagner.»
The New York Times