Ce matin du lundi 24 septembre, le Conseil national de la communication a conféré avec plusieurs dizaines de responsables des médias privés et publics du pays. A l’ordre du jour la question de responsabilité dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations. Et d’autres sujets d’actualité.
Cette rencontre intervient au lendemain des violences politiques ayant éclaté dans le pays, singulièrement à Conakry où officiellement un Guinéen a trouvé la mort.
A l’issue des discours qui ont tous porté à l’apaisement et l’observation par des journalistes, des règles qui régissent la profession d’informer, des journalistes ont pris la parole. Certains ont déploré et condamné les violences et pillages perpétrés contre des journalistes, et la station de radio commerciale ‘’Sabari FM’’ lors de ces troubles politico-communautaires.
Sur un tout autre sujet concernant la célébration, le 2 octobre prochain à Boké, de l’an 54 de l’accession de la Guinée à la souveraineté nationale, la présidente du Conseil national de la Communication, Martine Condé a surpris plus d’un, en déclarant que son institution n’est au courant de rien.
‘’Le CNC ne sait rien de l’organisation des festivités du 2 octobre, il y a un comité d’organisation pour ça. Le CNC est une institution constitutionnelle qui va être invitée comme les autres institutions. Mieux vaut vous adressez au ministère de la Communication. Ce que le CNC peut faire, c’est défendre les journalistes en cas de problèmes…’’ voilà à peu près, ce qu’a déclaré Martine Condé, ‘’le défenseur’’ de la cause des journalistes.
Seulement voilà, on peut bien comprendre ces propos, mais en tant CNC, Madame Condé devrait noter avec bienveillance cette préoccupation, l’examiner à tête reposée et la porter à l’endroit. C’est du reste l’observation faite par beaucoup au sortir de la rencontre.
Car depuis toujours, pendant les grands événements, dont la célébration de l’indépendance nationale, le CNC a toujours délivré des accréditations pour faciliter le travail des journalistes et photographes nationaux et étrangers sur le terrain.
A quelques jours de la célébration de ces festivités, pour ce qui concerne les accréditations des médias, il n’ y a toujours aucune nouvelle de la part de la sous-commission Communication de Mohamed Mounir Camara du comité d’organisation. Le Comité d’organisation est donc interpellé… sinon le fiasco médiatique est tout simplement garanti.