Depuis plusieurs semaines, on assiste à la publication d’une série d’articles dans divers organes de presse écrite et en ligne, relatifs au Projet Simandou.
Ces différents articles livrent parfois des informations incomplètes sur l’état d’avancement de ce Projet, ainsi que sur la nature des relations entre le Gouvernement et ses partenaires impliqués dans sa réalisation, dont principalement le Groupe minier Rio Tinto.
En effet, l’engagement des parties prenantes sur le SIMANDOU est le résultat d’un ensemble de textes juridiques dont notamment une Convention de base en date du 26 novembre 2002 et l’Accord Transactionnel en date du 22 avril 2011 entre l’Etat guinéen et le Groupe Rio Tinto.
Simandou Sud est un projet intégré comprenant une mine à ciel ouvert et des infrastructures dont un chemin de fer de 670 km et un port en eau profonde à construire dans la région de Forécariah. Il est divisé en deux entités distinctes.
– Une société d’exploitation minière dans laquelle la Guinée détiendra 15% des parts sans contribution financière et 20% qu’elle pourra acquérir contre numéraires aux conditions du marché.
– Une société d’infrastructures dans laquelle la Guinée a une participation payante de 51%.
Toutes ces participations de l’Etat devraient être détenues par la société de patrimoine minier (SOGUIPAMI). La production annuelle projetée est de 95 millions de tonnes de minerai de fer en phase de croisière prévue pour 2018, pour un début de production en 2015. Les différents aspects du Projet font actuellement l’objet de négociations entre le Gouvernement guinéen et ses Partenaires.
Celles-ci portent sur le montage financier ainsi que sur les choix stratégiques concernant les infrastructures et la mise en place du cadre juridique d’investissement comprenant un avenant à la Convention de base, la création de la Société des infrastructures (Statuts et pacte d’actionnaires), le contrat d’infrastructures, le contrat d’opération et le contrat de prestations de services ferroviaires et portuaires.
Les négociations entre les deux parties se déroulent dans une atmosphère de parfaite confiance et évoluent de façon positive.
Elles intègrent des défis pour chacune des parties déterminées à respecter leurs engagements contractuels et à mobiliser les fonds nécessaires au financement de leurs parts respectives dans les deux composantes.
Dans cette perspective, le Gouvernement guinéen se félicite de la volonté de diverses institutions qui ont pris des engagements formels ou signé avec lui des accords en vue de l’accompagner dans la réalisation et/ou le financement de ce Projet.
S’agissant de sa part de financement, le Gouvernement explore et procède à l’analyse de différentes offres car en raison de l’importance de l’investissement, toutes les propositions méritent attention ; certaines pourraient être complémentaires.
Ainsi, le Simandou Sud suit son cours normal dans le cadre des accords principaux existants auxquels, s’ajouteront les accords complémentaires, pour former un cadre d’investissement cohérent, capable de faciliter la bonne exécution des investissements. Dans cette dynamique, le Gouvernement et ses Partenaires (notamment Rio Tinto) entretiennent une totale synergie dans la poursuite des efforts visant à livrer la première tonne du minerai de fer extrait du Simandou au plus tard en juin 2015.
Enfin, le Gouvernement rassure ses partenaires, en particulier Rio Tinto, ainsi que les populations guinéennes, de sa volonté de réaliser ce Projet dans un esprit de véritable partenariat gagnant-gagnant.
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence