Le leader de l’UPG, Jean-Marie Doré, s’insurge contre la mise à l’écart du Centre par le Conseil National de transition en ce qui concerne la loi organique portant attribution, composition et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI).
» Je vous informe que nous avons fait hier (mardi 25 septembre, NDRL) une réunion du Club Des Républicains et avons décidé d’envoyer un courrier au Président de la République et un autre à la présidente du CNT. Pour leur dire qu’il y a violation d’un principe sacré qui est celui du droit des gens et que pour observer strictement ce principe, il faut qu’une loi modificatrice vienne amender le texte qui a été voté pour que le Centre soit représenté » affirme le doyen Doré au micro de nos confrères de Guinéenews.
L’ancien premier ministre de la transition rappelle dans cet entretien que le Centre est présent dans le débat national puiqu’invité officiellemeent. » Alors pourquoi le Centre classique cesse d’exister quand il s’agit d’aller à la CENI », s’interroge-t-il.
» (…) moi j’ai un représentant à la CENI. Mais, il ne sera ni de l’opposition ni de la Mouvance. Il exprimera le point de vue qui est le nôtre. Ce point de vue peut recouper la vision du gouvernement, si les analyses de celui-ci se saisissent des mêmes éléments et avec la même indépendance d’esprit, c’est la même chose pour l’opposition. Donc, je ne suis pas d’accord de l’exclusion du Centre » explique Doré.
L’ADP et le Collectif réclament les 10 places que l’opposition devrait avoir dans la nouvelle Ceni. D’autres alliances comme le FDP de Badiko invite à une négociation.