Après moult tractations, l’aile dure de l’opposition a enfin reparti « ses dix » places à la nouvelle commission électorale nationale indépendante (CENI). Il s’agit du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l’ADP (alliance pour la démocratie et le progrès.
Le consensus a été arraché au forceps samedi 6 octobre au cours d’une longue réunion au siège du parti UFC à Ratoma. Le principal critère qui a dominé les débats est la question de représentativité et l’expérience, selon nos sources.
A la répartition des dix représentants, UDFG, PEDN, UFR, NGR, UFC, PUD, NFD, PPG ont pu obtenir chacun un représentant au compte de la nouvelle Céni. Les leaders de l’opposition se sont repartis 8 places. Les deux places ont été gracieusement offertes par eux, à deux anciens membres de la Céni : Thierno Saidou Bayo, et Pathé Dieng.
Le premier Thierno Saidou Bayo n’aurait eu aucun problème à se voir attribuer une place puisque se réclamant du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition. Par contre Pathé Dieng n’appartenant jusque-là officiellement à aucun parti de l’opposition au sens dur du terme, a été prié de choisir un parti s’il voulait revenir à la Céni, nouvelle version. Ainsi, Pathé Dieng choisira sans hésiter l’UFDG de Cellou Dalein Diallo. Ce qui fait deux places pour le parti de Cellou Dalein Diallo.
De bonnes sources, ces deux personnes ont été nommément désignées en raison de leur connaissance des dossiers et leur expérience à la Céni.
Seulement, si la liste des représentants de l’opposition venait à être validée, beaucoup redoutent que messieurs Bayo et Dieng n’y reviennent remettre ça. Car ils sont considérés comme les principaux instigateurs des dernières pétitions ayant fortement grippé la machine de la Céni.
Ce n’est pas tout, la fille de Charles Pascal Tolno pourrait aussi retourner à la nouvelle Céni consensuelle au prétexte d’expérience au compte du parti de son père.
Pour rappel, ces trois personnes font parties des 7 commissaires qui ont démissionné suite à la demande de l’opposition au soir de sa marche manquée du 27 aout dernier.
Au moment où nous allions sous presse, plusieurs partis n’avaient pas encore désigné leurs représentants.
Mais les autres partis de l’opposition, les partis du centre et le ministre de tutelle n’ont pas encore dit leur dernier mot.