Le nouveau ministre de la Communication, Togba Césaire Kpoghomou, a pris les rênes de son département, dans la nuit du mardi dernier dans l’enceinte de la dite institution où il a invité les travailleurs » à éviter un climat de frustration »
Kpoghomou Togba Césaire, a fermément invité les travailleurs du ministère de la Communication à » éviter un climat de frustration » pour le bon fonctionnement du département. » Nous devons cultiver un climat de justice » relève-t-il, dans son discours.
Des défis à relever, le successeur de Dirus Dialé en dénombre. Ceux-ci commencent par » donner une visibilité aux efforts du gouvernement » de Mohamed Said Fofana. Mieux, » les médias de services publics doivent relever le défi technologique. Il est urgent que nos médias se modernisent, il n’ y a pas d’autres alternatives », croit le nouveau Porte-parole du gouvernement.
Kpoghomou, qui remercie le Pr Alpha Condé et le RPG Arc-en-ciel pour cette marque de confiance, tient au » rajeunissement et à la féminisation de l’Administration ».
Dirus Dialé Doré, après deux mois à la tête de ce département, part avec des regrets. La couverture nationale en radio et télévision ne dépasse pas 33 pour cent ! Les radios rurales continuent à travailler sur des équipements d’un autre âge, il le reconnait. L’Agence guinéenne de presse, la direction nationale des archives végètent….le projet de mutuel des travailleurs n’a pu se concrétiser….
Après 20 mois comme ministre de la Communication, Dirus Dialé Doré laisse un bilan mitigé. Les deux RTG, fruits de sa réforme institutionnelle, manquent de moyens. Le ministère aura mal géré la couverture des festivités du 2 octobre dernier.
S’il se bombe la poitrine d’avoir laissé des intrants pour trois années au quotidien national Horoya, force est de noter que le contenu semble en déphasage avec la situation socio-politique du pays. Le siteweb du ministère créé sous son magistère, n’est peut être connu que de lui et de son cabinet vieillissant.
Cette cérémonie de passation qui a débuté hier à 20h 39, a connu la présence de beaucoup de journalistes qui n’avaient sur les lèvres que le mot » Changement ».