La Coalition des filles et femmes pour le dialogue et la consolidation de la paix en Guinée réclame aussi sa part de représentation à la future Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur la liste revenant à la société civile.
Elle entend le faire savoir officiellement et devant public ce jeudi 18 octobre à la maison de la presse, Conakry. Et ce sera par la voix de sa présidente, Dr Makalé Traoré ex-directrice de campagne du candidat Alpha Condé à la dernière présidentielle.
Seulement, cette revendication se signale à un moment où les listes sont en principe toutes déposées, vu que la date butoir est arrivée à expiration hier mercredi 17 octobre. Comment la coalition va s’y prendre pour arracher une place sur la liste de la société civile ? Quelles sont ses marges de manœuvres pour se satisfaire ?
Auparavant, la présidente de l’APAC (association des professionnelles africaines de la Communication) a adressé une lettre au président du Conseil national des organisations de la société civile, pour lui demander de bien vouloir prendre en compte la dimension genre. (lire l’article precedent).
De ce point de vue, Hawa Camille Camara demande au CNOSG de bien vouloir concéder à son association, une place.
Comme on peut le constater, la question de la recomposition de la Céni voulue par l’opposition dite radicale, se complique chaque jour un peu plus…
A l’allure où vont les choses, il n’est pas exclu que la corporation des journalistes fasse autant étant eux aussi de la société civile… Une vraie arête dans la gorge du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation…