A quelques minutes de sa libération suite à son interpellation par les services de sécurité, pendant la marche de l’opposition jeudi 18 avril, le porte-parole du collectif, de l’ADP et du CDR a expliqué à la presse, les circonstances de son interpellation et le traitement qu’il a eu à la CMIS de camayenne et la DPJ à Kaloum.
« Nous étions entrain de quitter au rompt-point de Gbessia quand notre véhicule a été bloqué, comme les vitres étaient fermés. C’est là que les policiers se sont acharnés sur le véhicule, ils ont cassé les vitres et défoncé les portières pour les ouvrir afin de nous sortir de là. Et ils nous ont brutalisés et molestés. Ils ont pris tout ce qu’on avait dans nos poches : téléphones, argents et ils nous ont embarqués dans la pic-up pour la CMiS de Camayenne »
Pendant qu’Aboubacar Sylla et Pascal Tolno étaient aux arrêts, les autres leaders de l’opposition Cellou Dallein Diallo, Sidya Touré Mouctar Diallo ont pu regagner l’héliport de la Belle-Vue sous les gaz lacrymogènes.
Apres donc les différents discours tenus par les leaders qui étaient présents sur les lieux. Il a été décidé d’aller libérer leurs collègues à la CMIS de Camayenne.
Malheureusement ces deux interpellés n’étaient plus là-bas. « Quand ils ont appris que les leaders politiques ont décidé de rejoindre leurs collègues à la Camayenne, ils nous ont extirpés de là-bas pour nous conduire à la direction de la police judiciaire à Kaloum » a-t-il ajouté.
«Il faut dire qu’on a retrouvé à la DPJ, le ministre Gassama qui est énergiquement intervenu pour le respect des droits des citoyens…avec les pressions venues de partout on a été libérés », selon Aboubacar Sylla.