Dans le cadre du financement des secteurs stratégiques et prioritaires du plan national de développement, le gouvernement guinéen consacre 21% de budget national de développement (BND) au secteur de l’éducation, a dit mardi, le ministre guinéen de l’enseignement pré universitaire Ibrahima Kourouma.
A l’occasion de la remise officielle du rapport d’étude de diagnostic sur la question de l’enseignant en Guinée, le ministre Kourouma a rappelé les efforts consentis par l’Etat guinéen, pour qualifier davantage le système éducatif.
Selon lui, les négociations entre le gouvernement à travers son département ministériel et les responsables syndicaux de l’éducation a permis de satisfaire plus de 75% des revendications exprimées par les enseignants durant l’année 2012.
Ce qui a permit l’augmentation du taux brut de scolarité et une amélioration globale et sectorielle au niveau de tout le système éducatif, dans l’intérêt des élèves et étudiants du pays.
Toutefois, le ministre de l’enseignement pré-universitaire n’a pas occulté les multiples défis auxquels l’Etat est amené à faire face, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, impliqués dans la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de l’éducation et de la formation professionnelle.
Au nombre des défis, il a cité de passage la redéfinition des objectifs de l’éducation nationale, l’opérationnalisation de la politique de l’alphabétisation fonctionnelle, la motivation des élèves et leur orientation vers les centres de formations professionnels et la synergie d’action dans l’optique d’une formation qualitative et au terme, quantitative.
Pour sa part, le Premier ministre guinéen Mohamed Said Fofana a souligné l’enjeu du système éducation guinéen, qui connait actuellement des transformations positives, eu égard à la volonté de son gouvernement à faire de la formation des ressources humaines une priorité parmi les priorités.
Pour lui, les ressources humaines et les infrastructures constituent des paramètres indispensables pour le décollage d’un pays vers un développement harmonieux et consistant.
« L’éducation et la formation n’ont pas de prix » à dit le Premier ministre, avant d’ajouter que le gouvernement tient à investir des moyens considérables dans ces deux secteurs privilégiés.
Une récente enquête menée sur un échantillon d’enseignant à propos de leur profession a montré qu’en 2012, plus de 65% des enseignants sont satisfaits de leur profession, contre 45% dans les années précédentes.
In xinhua