Suite à l’étouffement de la marche de l’opposition ce jeudi 23 mai sur l’autoroute Fidel Castro, par les forces de l’ordre à coup des gaz lacrymogène, le leader de l’UFDG se dit « convaincu » que l’organisation des législatives en juin est un leurre.
Il a rappelé les différents points de revendications de l’opposition guinéenne à date. L’annulation du décret présidentiel ayant fixé la date de ces élections pour le 30 mai en fait partie.
« Si la CENI, ne respecte pas la loi, on boycotte les élections on y participera pas » a martelé Cellou Dalein Diallo.
Pour le chef de file de l’opposition, ce scrutin comporte d’autres enjeux dont celui de la réconciliation des Guinéens.
« Si elle- la CENI- est de bonne foi, elle devait contribuer à aplanir les divergences entre les acteurs politiques guinéens, en se mettant au dessus des clivages ethniques et en posant des actes permettant de restaurer la confiance entre les guinéens » poursuit CDD.
Depuis plusieurs mois, la scène politique est caractérisée par la rupture du dialogue entre le pouvoir el l’opposition. Aux dires des opposants, c’est une des raisons de la descente des militants dans les rues.
« Le débat ne doit pas être dans la rue, les guinéens peuvent s’assoir et discuter, mais le pouvoir ne veut pas de dialogue’’ accuse-t-il.
Pourtant, le représentant de la communauté internationale Said Djunit, fait feu de tout bois pour la tenue de ce cadre de concertation.