mercredi, janvier 15, 2025

Bamako :  » le pardon » de Sanogo…après tant de gâchis

Le capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a précipité le Mali dans la crise, a demandé « pardon » au peuple malien mercredi, a appris l’AFP de source militaire.

Lors d’une cérémonie de réconciliation entre factions militaires rivales du Mali qui s’est tenue au palais présidentiel à Bamako, »le capitaine Amadou Sanogo a demandé pardon au peuple malien » , a déclaré le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, présent à la cérémonie.

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré et le capitaine Sanogo ont également assisté à la cérémonie, ainsi que les représentants des différentes communautés religieuses du Mali.

Libération des militaires emprisonnés

Les « bérets rouges », restés fidèles au président Amadou Toumani Touré renversé en mars 2012, et les « bérets verts », partisans du capitaine Sanogo, « se sont donnés l’accolade et le président malien a annoncé la libération de tous les militaires arrêtés dans le cadre des différends » entre les deux factions rivales, a déclaré, sous couvert d’anonymat, un proche collaborateur du président Traoré.

Le colonel Abidine Guindo, ancien aide de camp d’Amadou Toumani Touré, fait partie des militaires arrêtés par l’ex-junte du capitaine Sanogo, et devrait donc être rapidement libéré, indique-t-on de même source.

De nombreux militaires ont été arrêtés lors du putsch, puis lors d’une tentative de contre-coup d’Etat mené le 30 avril 2012 par des partisans du président renversé.

Certains de ces militaires sont portés disparus et la junte militaire a été accusée de tortures et d’exécutions sommaires à leur encontre par des organisations de défense des droits de l’Homme.

Les affrontements entre militaires putschistes et ceux restés fidèles au président renversé avaient fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés, selon un bilan officiel. .

Le coup d’Etat du 22 mars 2012 avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés par une intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.

Lire l’article sur Jeuneafrique.com

{jcomments on}

Latest

Newsletter

spot_img

Don't miss

Crise d’essence? La SONAP regrette « un mouvement de panique infondé »

Conakry, Guinée : quelques bouchons sont visibles au niveau...

Témoignage : Mariam «Soguipah », une “déesse” acclamée puis adulée, avant une fin solitaire

L’ancien ministre Tibou Kamara rend hommage à l’ancienne Ministre...

CNT : le représentant du Barreau de Guinée, Me Traoré, a démissionné

Conakry, Guinée : Me Mohamed Traoré n'est plus membres...
spot_imgspot_img

Palais Mohamed V : le Président de la République S.E le Général Mamadi DOUMBOUYA reçoit en audience l’investisseur Nigerian Aliko DANGOTE

Le nigérian Aliko DANGOTE, considéré comme la première fortune d'Afrique, a été reçu en audience ce mardi 14 janvier 2025, au Palais Mohammed V...

Crise d’essence? La SONAP regrette « un mouvement de panique infondé »

Conakry, Guinée : quelques bouchons sont visibles au niveau de certaines stations d'essence de la capitale, comme il y a quelques jours pendant les...

Capitole : « S’il n’avait pas été élu, Trump aurait été condamné pour avoir voulu truquer les résultats de l’élection 2020 »

Donald Trump cherchait bien à inverser les résultats de l’élection 2020. Les poursuites ont été abandonnées après son élection en novembre 2024. Le président élu des...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici