Simple avis L’officier de communication de la gendarmerie nationale Mamadou Alpha Barry était encore sur les antennes des « GG » ce mercredi 13 novembre. Il intervenait pour éclairer la lanterne de l’opinion concernant une attaque de boutiques par des inconnus au centre commercial de Madina dans la nuit du 11 au 12 novembre.
Comment cette opération a-t-elle été possible au nez et sur la barbe des agents de la gendarmerie? Y a-t-il eu complicité avec des éléments de la gendarmerie? C’était là, entre autres les questions posées à monsieur communicant de la gendarmerie nationale.
Mais cette fois, Mamadou Alpha Barry est passé totalement à coté du sujet. Cherchant laborieusement les mots pour tenter de dédouaner les services de la gendarmerie, Commandant Barry n’a été ni pertinent, ni éloquent. Car « tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour les dire viennent aisément ». Au contraire, à force de chercher désespérément les arguments, Commandant Barry a fini par enfoncer la gendarmerie, sans peut-être le vouloir. Et par ricochet, l’ensemble des services de maintien d’ordre, le ministère de tutelle. Et donc l’Etat.
Et voici ce qu’il a dit à peu près en substance: » les commerçants de Madina doivent cotiser pour acheter des lampadaires… » Plus loin , il ajoute qu’on ne peut envoyer les agents de la gendarmerie à l’abattoir. L’abattoir ici c’est bien le marché Madina, une fois, la nuit tombée.
Concernant les lampadaires dont il parle aux frais des commerçants, il faudrait plutôt se demander où vont les taxes et impôts que ces commerçants payent aux structures déconcentrées de l’État? Ces taxes si elles étaient bien gérées ne pouvaient-elles pas aider à acheter des lampadaires pour faciliter la mission régalienne de sécurité des agents de sécurité. D’ailleurs Commandant Barry, sans ouvertement retirer l’expression »cotisation des commerçants », semblait y convenir. Il l’a reconnu tacitement, pour dire simplement les choses.
D’ordinaire si éloquent, pertinent, qu’est-ce qui a du faire perdre le latin à l’officier de communication de la gendarmerie nationale? Bien malin celui qui pourrait deviner les motivations d’un communiquant de la gendarmerie nationale coincé jusqu’à ses derniers retranchements.{jcomments on}