Conakry, la capitale guinéenne, est paralysée depuis le matin par une grève du syndicat du secteur des transports routiers qui réclame la fin des tracasseries douanières, policières et dela gendarmerie nationale, a-t-on appris de sources crédibles.
Les axes routiers de Conakry sont quasi vides de taxi, minibus et bus privés de transport. Très tôt le matin, les automobilistes ont convergé vers l’axe Hamdallaye-Taouyah-Kaporo pour cause de blocage de la route sur l’axe Bambéto-Hamdallaye par des jeunes.
Jusque dans l’après midi, les taxis jaunes de Conakry se comptaient avec le doigt sur les axes routiers de la capitale.
Un syndicaliste joint ce matin explique que ce débrayage intervient au regard du peu de cas que fait l’Autorité à Conakry de leurs doléances. En croire ce dernier, depuis novembre dernier, un mémoorandum du syndicat des transports routiers a été adressée au Premier ministre, Mohamed Said Fofana.
Le chef du gouvernement n’a jusqu’à une date récente donné aucune suite à ce document qui avait été suivi même d’un sit-in à la Primature.
Les transporteurs routiers de Guinée exigent plus de sécurité sur les routes inter-urbaines où les coupeurs de route font la loi en dépouillant passagers et chauffeurs de leurs biens. Pire, ce sont les agissements, en réalité des tracasseries policières qui restent la goutte d’eau qui déborde le vase.
Pour se faire entendre, le syndicat a décidé d’employer la méthodeforte.