Le Premier ministre Mohamed Said Fofana a annoncé mercredi l’ouverture d’une ligne budgétaire pour la promotion du livre et de la lecture en Guinée. L’annonce a été faite lors du lancement de l’évènement les » 72 heures du livre » à Conakry.
Cette stratégique répond aux attentes des formateurs et encadreurs d’école ainsi qu’à celles de la jeunesse guinéenne confrontée à un énorme besoin d’accès aux livres et aux centres de savoir pour leur formation académique et culturelle.
Pour le Premier ministre, le livre est un outil de démocratisation du savoir et demeurer pour cela un fidèle compagnon des apprenants et des formateurs, soucieux du développement de leur pays.
Eu égard à l’importance du livre dans la consolidation de la culture et des civilisations, M. Fofana a précisé que le gouvernement s’impliquera désormais de façon active, afin de démultiplier les bibliothèques et les centres de lecture au niveau des différentes préfectures du pays.
Toute chose qui permettra aux élèves guinéens, aux hommes de cultures et aux chercheurs d’avoir un accès facile aux ouvrages artistiques écrits et littéraires, contenant des savoirs historiques et socio culturels des peuples.
Le ministre de la culture et du patrimoine historique Ahmed Tidiane Cissé a réitéré les appels de son département envers les partenaires culturels, afin d’aider le pays à matérialiser sa politique nationale du livre et de la lecture publique, gage d’un épanouissement des esprits nouveaux.
Le gouvernement, avec l’appui de la coopération française, a construit 30 bibliothèques et 10 centres de lectures à Conakry et dans les autres régions administratives du pays, pour promouvoir la lecture de proximité.
Devant les 400 auteurs et écrivains guinéens et étrangers invités pour la célébration du livre en Guinée, le ministre de la culture a noté l’ambition du gouvernement de faire de « la Guinée, le rendez-vous du livre et de la lecture en Afrique », à l’ image du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) pour le Burkina Faso et le Marché des arts du spectacle africain (MASA) pour la Côte D’Ivoire.
Toutefois, il reconnaît que « les écoles et les universités guinéennes n’ont pas suffisamment de livre pour servir de base dans les programmes de formations des futures cadres du pays ». Or, ajoute-t-il, « l’avenir du livre est inséparable.
XINHUA