Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Madifing Diané, a réagit cet après midi suite aux accusations de corruption dans l’octroi du marché de passeports biométriques à puce électronique à Iris, une société malaisienne pour une concession de 15 ans.
» Il n’y a pas eu de dessous de table…Ce marché est des plus propre, contrairement à ce qui a été dit sur certaines chaines radios. Personne n’a pris un dessous de table » martèle le ministre de la Sécurité à la presse, ce vendredi.
La Guinée lance une campagne de délivrance de nouveaux passeports. Ceux-ci seront désormais biométriques, à puce électronique, et compte 17 points sécuritaire fournis par la société malaisienne Iris.
Cette société, en croire M. Diané, avait comme concurrentes, 11 autres soumissionnaires au départ. Après une première sélection, elle s’est avec deux autres.
» J’étais deçu par ce que j’avais trouvé comme proposition de passeports biométriques. J’ai fermé la porte sur les trois sociétés et en conformité avec les Finances, lees autres partenaires, nous avons décidé que les points de sécurité soient renforcés de 9 à 11 au maximum » explique-t-il.
La Guinée, en lançant ces nouveaux documents de voyage, veut limiter l’accès uniquement aux Guinéens.
La Guinée, en croire les autorités belges, est le deuxième pays en terme de demandes d’asile après l’Afghanistan.
» Beaucoup de gens non guinéens disposent de nos passeports. Ce n’est pas un complexe de le dire. Je crois que ces passeports biométriques vont renforcer la sécurité du ministre dans ses déplacements », espère le ministre de la Sécurité.
Pour l’obtention de ce nouveau document, le directeur général de la police a révélé les nouvelles conditions d’obtention dont le dépôt dans une banque des frais de production ( 500.000 GNF), la présence physique du demandeur, la phase d’interview, la présentation de la carte d’identité nationale ou de l’extrait de naissance. Et ce, pour un » délai maximum de 7 jours ».
Si les journalistes trouvent cher le prix d’un passeport biométrique à 500.000 GNF, les autorités de la Police rétorquent que la décision a été prise en Conseil des ministres avec le fournisseur.
» Des passeports en cours de validité restent valables jusqu’à expiration » informe-t-il.