Le président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama, va présider du 4 au 6 août 2014 le premier Sommet USA-Afrique à Washington qui regroupera 51 chefs d’Etats du continent noir. C’est pour parler de cet « évènement important » que la Secrétaire adjointe aux Affaires africaines du Secrétariat d’Etat américain, Linda Thomas Greenfield s’est prêtée ce 9 juillet aux questions de la presse africaine.
Pour Mme Greenfield, ce sommet entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique est une plateforme pour discuter de leur partenariat sur plusieurs domaines qui intéressent la vie des africains dont la santé, l’agriculture, l’énergie, l’investissement, la démocratie, l’agriculture etc…
.A ce sommet, 51 sur 54 chefs d’Etats africains sont annoncés à Washington dont le Guinéen Alpha Condé à la tête d’une forte délégation de son gouvernement. La première Dame de la République, Hadja Djènè Kaba Condé, fera aussi le voyage sur Washington où est par ailleurs prévue une rencontre entre les Premières Dames des 51 chefs d’Etats présents et la First lady Michelle Obama.
A cette rencontre de Washington, « on va aider à résoudre les problèmes avec l’Afrique » comment la secrétaire adjointe aux Affaires africaines du Secrétariat d’Etat américain.
Des questions des médias invités de part le continent africain ont intéressé plusieurs sujets relatifs à la sécurité, aux droits humains, à l’extrémisme, à la violation de la Constitution, à l’énergie etc…
« La Constitution dit qu’on doit respecter les limites….On a dit aux leaders africains que par rapport au changement constitutionnel, la mentalité des Etats-Unis ne changera pas » répond Mme Greenfield à une préoccupation du journaliste du Burkina Faso. Notre confrère s’inquiétait de la volonté du pouvoir burkinabè à tripatouiller la Constitution.
« Notre but est que Boko Haram ramène les filles enlevées chez elles » dit-elle de ce groupe islamiste qui empêche le sommeil au Nigéria. La secrétaire adjointe aux affaires africaines ajoute que cette question de sécurité au Nigéria sera au menu des discussions à Washington.
500 jeunes leaders africains à Washington
En marge du sommet à Washington, le président Obama doit avoir une rencontre avec 500 jeunes leaders africains sélectionnés dans le cadre de la Young African Leaders Initiative ( YALI). Ce programme d’études qui vise à octroyer des bourses à la jeunesse active du continent noir, a pour but de créer un réseau de jeunes leaders au bénéfice du développement en Afrique.
Les 6 jeunes guinéens retenus au compte de la Guinée ont quitté Conakry le 13 juin dernier pour les Etats-Unis et suivent des cours dans des universités dont Evanston ( Illinois), Baltimore ( Maryland), Notre Dame ( Chicago), Rutgers University ( New Jersey), Arizona… En Guinée, 250 jeunes ont postulé en remplissant le formulaire YALI. De part le monde, le nombre des applications atteint les 440 mille !
« J’ai rencontré ces 500 jeunes leaders africains et j’avoue que j’ai été impressionnée » confie aux médias Linda Thomas Greenfield.
Porteurs de projets, ces jeunes leaders africains, après leur formation de six semaines dans ces universités, seront aptes à demander des subventions pour lancer ou développer leurs entreprises tout en bénéficiant aussi de certaines « aides personnalisées. »
La secrétaire adjointe aux Affaires africaines avoue que les Etats-Unis d’Amérique « veut travailler « avec ces jeunes. C’est pourquoi d’ailleurs leur « futur » sera discuté.
A noter que cette téléconférence a été facilitée par l’Ambassade des Etats-Unis à Conakry, à travers la Conseillère Culturelle et de la Presse, Mme Kimberly Phelan Royston.