A l’occasion du premier anniversaire- triste- des massacres de Koulé, N’Zérékoré et Beyla qui ont couté la mort de 217 morts dont 73 femmes et 48 enfants, selon l’ong la LIGUIDHO, des voix s’élèvent encore chez les victimes qui réclament au près du gouvernement guinéen que justice soit faite.
» 217 morts dont 73 femmes et 48 enfants, 473 blessés dont 142 femmes et 104 enfants, – 12 personnes handicapées dont les membres ont été coupés à l’aide de machette, – 267 personnes portées disparues; 13 églises et 11 mosquées détruites ou incendiées ainsi que des dégâts matériels très importants. » Excusez du peu, c’est le nouveau établit par cette ong à l’occasion du triste premier anniversaire de ces massacres survenus en région forestière.
Le 15 juillet 2013, le sieur Jean SOUMAORO est soupçonné de la mort par coups de machette d’Ibrahima Kalil KÉITA, dans une station services à Koulé dont Jean SOUMAORO assurait le gardiennage, au motif que la victime mortelle et ses deux compagnons venaient y commettre un acte de vol. Le sieur Daouda CONDÉ a démenti cette version de Jean SOUMAORO en déclarant que ces trois messieurs étaient ses apprentis qui étaient de passage sur la route au bord de laquelle la station services est située quand Jean SOUMAORO les a agressés tout en réussissant à donner la mort à Ibrahima Kalil KÉITA qu’il accusait de tentative de cambriolage de la station services. Jean SOUMAORO et feu Ibrahima Kalil KÉITA appartiennent respectivement à l’ethnie guerzé et à l’ethnie konianké. Ces deux ethnies font partie des plus fortes communautés de la Guinée forestière, au Sud-Est de la Guinée.
Une année après, les victimes et parents attendent que les commanditaires de ces barbaries soient arrêtés, jugés et sanctionnés à la hauteur de leur forfaiture. Mais en vain. C’est pourquoi l’ong Liguidho qui a réussi à les organiser autour d’une association se joint aux victimes recommande » Au gouvernement guinéen de veiller à ce que les enquêtes judiciaires soient diligentées et que les auteurs ainsi que les commanditaires présumés des crimes commis répondent de leurs actes devant la justice en vue de rompre avec la culture de l’impunité » et » À la communauté internationale et aux organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme de faire du lobbying sur les autorités guinéennes jusqu’à ce que justice soit rendue aux victimes. »