« Les commerces sont fermés à 90 pour cent » ce lundi 1er septembre au grand marché Madina de Conakry, rapporte notre reporter qui a fit le tour de la capitale guinéenne. Le GOHA a été entendu.
L’appel du GOHA ( Goupe organisé des hommes d’affaires) a été respecté par les opérateurs économiques, membres de cette association. Dans la capitale guinéenne, nombre de boutiques sont fermées.
De Matoto à Madina, passant par Gbessia, de Kipé à Lambanyi au marché de Taouyah, le commerce est paralysé.
Notre reporter qui a fait le déplacement à Madina, centre de commerce par excellence du pays, est paralysé à 90 pour cent.
» Quelques rares étalagistes sont seulement présents » à Madina, et vaquent à leurs occupations commerciales.
» J’ai fait 15 Mn de Matoto à Kaloum » s’étonne un citoyen, qui a l’habitude d’en faire en deux heures, habituellement.
Kaloum grouille de monde, nous raconte-t-on. Mais cette » journée sans commerce » décidée par le GOHA et les victimes des manifestations politiques de 2012 a laissé un impact visible.
» « Le Collectif des victimes des pillages de 2012 et 2013 constate avec regret qu’à la suite de la déclaration en date du 28 août, aucune réaction n’a été enregistrée du côté du gouvernement», indiquent les organisateurs de ce mouvement dans une déclaration à Conakry.
Ce manque de réaction officielle est aux yeux du Goha et autres victimes de ces pillages un simple refus de dédommagement par l’Etat.
Après cette première journée, sans nul doute qui est une réussite, le GOHA a-t-il d’autres plans?
A suivre