Selon les dernières estimations de l’OMS, en Guinée, avec 778 décès sur 1350 cas, le virus a un taux de mortalité de 57%. Le nombre de cas réels serait en fait 1,5 fois plus élevé que recensé officiellement en Guinée, deux fois plus en Sierra Leone, et 2,5 fois au Liberia.
L’épidémie d’Ebola pourrait provoquer en décembre 5.000 à 10.000 nouveaux cas par semaine en Afrique de l’Ouest a affirmé Bruce Aylward, adjoint au Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) mardi avant une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la propagation du virus.
Ainsi le taux de mortalité des malades contaminés par le virus de la fièvre hémorragique Ebola pouvait atteindre 70 % dans les trois pays le plus touchés en Afrique de l’Ouest .
Ainsi le taux de mortalité des malades contaminés par le virus de la fièvre hémorragique Ebola pouvait atteindre 70 % dans les trois pays le plus touchés en Afrique de l’Ouest .
«Pour ce groupe de personnes, dont nous savons qu’ils sont malades et dont nous connaissons le sort, nous trouvons 70% de mortalité, c’est pratiquement le même nombre dans les trois pays», à savoir le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, a déclaré Bruce Aylward, adjoint au Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Une statistique qui révèle une réalité bien plus grave que les bilans officiels communiqués par les différents gouvernements à l’OMS : selon le dernier comptage de l’OMS, en date du 8 octobre, le Liberia a été le plus touché par le virus avec 4076 cas, dont 2316 morts (57%). Avec 2950 cas dont 930 morts, le Sierra Leone affiche un taux de mortalité bien plus bas (31%).
En Guinée, avec 778 décès sur 1350 cas, le virus a un taux de mortalité de 57%. Le nombre de cas réels serait en fait 1,5 fois plus élevé que recensé officiellement en Guinée, deux fois plus en Sierra Leone, et 2,5 fois au Liberia.