
Une bagatelle de 13 milliards de francs guinéens, c’est ce qui ferait brûler le torchon dans la grande famille de la Société civile guinéenne, autour de l’organisation annoncée de leurs « Etats Généraux », un projet initié par la Plateforme des Citoyens Unis pour le Développement ( PCUD), a soufflé à GuinéeTime un membre influent de ces instances.
Vendredi dernier, le CNOSCG ( Conseil national des organisations de la société civile guinéenne), -structure la plus représentative de la société civile, qui fait un grand bain pour redevenir propre après des scandales financiers bruyants- a publié une déclaration à propos de l’organisation de ces fameux Etats Généraux de la Société civile. La structure que pilote Dr Dansa Kourouma s’est carrément désolidarisée de la démarche de l’ancien ministre de l’Agriculture, Abdourahmane Sano, président de la PCUD.
Ce lundi matin, il n’en fallait pas pour que ces deux responsables de la société civile s’expliquent à travers l’émission « Les Grandes Gueules ».
GuinéeTime a joint un autre membre influent de la Société civile guinéenne, bien introduit et au courant de ce qui s’y passe. A l’en croire, il y a la gestion d’une bagatelle de 13 milliards de francs guinéens qui fait objet de polémique entre les deux camps sus cités. En effet, la PCUD qui a initié ce projet sur les Etats généraux de la société civile, a fait des demandes de financement au près de plusieurs institutions. Trois, selon notre source, ont mis la main à la poche. Le montant total fait 13 milliards gnf. Cette avalanche de déclarations sur les ondes, n’est en réalité qu’une « affaire de gros sous ».
Ces fonds, insiste notre informateur généralement bien introduit, sont logés dans les comptes de la PCUD d’Abdourahmane Sano.

« Tout le monde doit être associé » à la gestion, place un autre membre de la société civile, proche de Dr Dansa Kourouma. La société civile, qui exige des structures gouvernementales de la transparence, devrait, en pareille circonstance, argumente ce membre, « faire preuve d’exemplarité et de transparence ».
Ce lundi matin, aux environs de 13 heures, le téléphone du président de la PCUD était injoignable.
Sur les « Grandes Gueules », ce matin, il avait soutenu que « le projet » qu’il porte dépasse « les égos ».
« (…) Nous sommes en train de faire l’opérationnalisation jusqu’à la mise en place d’un comité de pilotage inclusif avec des commissions de travail. La démarche entreprise est très cohérente. Si on ne le faisait pas, qui allait le faire ? » s’interroge M. Sano.
Pour Dr Dansa Kourouma de la Société civile, il faut un « processus transparent, inclusif qui permet à tous les acteurs majeurs de la société d’apporter leur contribution. Il n’y a pas une division, mais il s’agit d’un débat sur une question d’enjeu national ».
A suivre…