Selon un communiqué de la Présidence guinéenne, les membres de l’Institut national Indépendant des Droits Humains (INIDH) sont invités à une « rencontre de prise de contact » ce lundi 5 janvier au siège du parlement guinéen.
Ces « membres de l’INIDH, Institut National Indépendant des Droits Humains, nommés par ordonnance N° 008/Premier Président de la Cour Suprême du 24 Décembre 2014, confirmé par décret N° 261/PRG/SGG du 30 Décembre 2014 » rappelle le communiqué.
Dans une déclaration publiée il y a quelques jours à Conakry, l’UFR, un parti de l’opposition, a attiré l’attention de l’opinion sur les « faits graves » dont il a relevés.
« L’article 6 de la loi organique L/2011/008/CNT portant création et organisation de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) adopté par le CNT le 14 juillet 2011 a été illicitement modifié et dénaturé.
B.La composition de l’INIDH qui y figure n’est pas conforme aux principes de Paris contenus dans la résolution 1992/54 de la Commission des Droits de l’Homme de mars 1993 et dans la résolution A/RES/48/134 du 20 décembre 1998 de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il est prévu dans la version adoptée par le CNT que les représentants de l’administration ne participent aux délibérations, comme le recommandent les résolutions susvisées, qu’à titre consultatif. » lit-on dans cette déclaration.