Longtemps critiquée par les hommes de médias pour la marque qu’elle a laissée à la tête du Conseil National de la Communication, depuis sa nomination, Martine Condé semble désormais se réveiller à la tête de la tête Autorité de la Communication. Elle veut un « siège » pour son institution.
« Quand vous accédez au CNC aujourd’hui, il n’y a même pas où s’asseoir, il faut que cette institution soit comme les
autres parce que la presse a donné une image négative et un certain manque de solidarité » met-elle le doigt dans la plaie, après quatre années de gestion de cette institution où elle même y avait un bureau.
« Il faut que nous ayons des moyens, nous avons déjà un terrain à Koloma…il faut que nous ayons un siège comme les autres institutions, je vais m’y atteler parce que nous sommes logés dans un bâtiment historique qui doit plutôt être un musée pour la Guinée» s’est-t-elle emportée à l’occasion de son discours marquant son élection à la tête de la HAC.
Martine Condé, présidente sortante du CNC, a été sans surprise présidente de la Haute Autorité de la Communication à la majorité écrasante des membres.
A peine élue présidente de la HAC, Martine Condé a tenu à rappeler que son institution est un organisme de régulation, jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Pour la transparence et le pluralisme de la presse, elle a qualité de veiller au respect par les organes de presse des obligations prévues par les lois et
règlements en matière de communication et le respect de la pluralité des courants de pensée et d’opinion dans les services de communication.
Mariame Sylla