Le gouvernement guinéen, à travers le département de la Sécurité, dément l’AFP quant à l’information évoquant des « tirs de la police contre les manifestants » durant la journée de ce lundi 13 aril. Lisez la déclaration.
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a pris connaissance d’un communiqué de l’AFP, relayé par certains médias et notamment la chaîne télévisé France 24, faisant état de tirs de la Police. Le communiqué cite des sources médicales non identifiées.
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile dément formellement cette information et rappelle que les différents foyers de violence ont été géré sans utiliser d’armes à feu conformément aux règles admises en la matière. Et comme à l’accoutumée, le Chef d’Etat-major de l’armée a publié une consigne ferme aux militaires pour qu’ils restent dans leur casernes respectives.
Dans l’attente de preuves ou d’éléments tangibles et vérifiables, le ministère en charge de la Sécurité demande aux médias de vérifier avec précision les informations entourant les événements se déroulant sur le terrain.
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile rappelle que, malgré les dispositions légales en vigueur, les manifestations de ce jour n’ont fait l’objet d’aucune déclaration qui aurait permit aux services de sécurité de prendre des dispositions de préservation de l’ordre public.
Dès lors, les individus se livrant actuellement à des actes de vandalisme ne peuvent en aucun cas être assimilés à des militants pacifiques exerçants une liberté consacrée par la Loi.
Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile informe les paisibles citoyens que toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité de leurs personnes et de leurs biens et ce dans le strict respect de la Loi.
Le service de Communication du Ministère de la Sécurité