Guinée-Conakry : La Guinée est l’un des pays africains qui détient un grand nombre d’enfants avec des problèmes de nutrition. Cela n’est pas sans conséquence sur le développement socioéconomique du pays. Pour inverser cette situation, l’Alliance Femmes et Médias (AFEM), grâce à l’accompagnement de plusieurs autres structures, dont le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), l’Unicef.
Dans son intervention, la présidente de l’AFEM, Mme Diallo Monique Curtis, a tout d’abord expliqué l’importance de la lutte contre la malnutrition : «Lutter contre la malnutrition c’est améliorer les performances scolaires et contribuer au développement de nos ressources humaines. Lutter contre la malnutrition, c’est aussi réduire les disparités entre les zones rurales et urbaines, c’est offrir les mêmes chances de réussite et d’épanouissement à nos enfants indépendamment de leurs lieux de résidence. C’est restaurer l’équité. »
La Guinée est l’un des pays dans lesquels les proportions de malnutrition faunique sont les plus élevées en Afrique de l’Ouest, 40% en moyenne, a-t-elle souligné, avant de rappeler qu’il était prévenu en 2013 que 759 mille enfants guinéens de moins de cinq ans, dont 51% de filles, soient exposés à la malnutrition faunique. « Cela, a-t-elle dit, constituerait dans l’avenir un poids mort pour le pays en termes de développement et de rentabilité économique. »
Parlant de la façon dont les médias vont s’impliquer dans cette lutte, la présidente de l’AFEM précise : «Cette journée de lancement constitue le départ d’une série de productions journalistiques en faveur de la promotion des bonnes pratiques de la nutrition dans notre pays. […] Le constat, c’est que nous ne manquons pas d’aliments, mais nous en avons une mauvaise utilisation. »
in Mediaguinée