Guinée-Conakry : Ce lundi 15 février marque la première journée de la grève syndicale que mène l’inter centrale CNTG-USTG pour exiger du gouvernement, entre autres points, une révision du prix du litre d’essence à la pompe conformément à la baisse du prix du baril.
Selon les syndicats, les négociations semblent échouer avec le pouvoir de Conakry en dépit de l’intervention de plusieurs institutions du pays. C’est pourquoi elle maintient son mot d’ordre de grève ce lundi.
Résultat : paralysie de la capitale Conakry. Les fonctionnaires restent à la maison. « Il n’ya pas de véhicules de transport » regrette une citoyenne.
Des incidents ont été constatés à Wanindara et Concasseur, deux quartiers dela haute banlieue.
Face à la demande persistante des syndicats, le Chef de l’Etat Alpha Condé a réagit que le carburant a toujours été subventionné par le gouvernement. Ce qui, à ses yeux, signifie que des efforts sont toujours pour que le citoyen ne supporte à lui seul les frais intrinsèques du prix du litre.
M.Condé a évoqué aussi, lors d’une réunion avec les opérateurs économiques, toutes les conséquences de l’épidémie Ebola sur l’économie du pays.