La CENI et ses partenaires sont en conclave à Kindia situé à 135 kilomètres de Conakry. Intitulé atelier de planification des élections locales, la rencontre va permettre de débattre des sujets aussi divers que variés sur l’organisation des prochaines élections locales.
La cérémonie d’ouverture a connu la présence du représentant du gouverneur de la région administrative de Kindia, le président et le vice-président de la CENI.
Après le discours de bienvenue du représentant du gouverneur de Kindia, c’est Elhadj Ibrahima Kalil Kéita en sa double qualité de vice-président de la CENI et président du Comité interpartis qui a pris la parole pour camper le contexte de la rencontre à Kindia. La présente rencontre a pour objectif la présentation du cadre juridique et ses implications opérationnelles des élections communales, régionales etc..
Dans son exposé, Ibrahima Kalil éita rappelle que le Comité Interpartis a tenu une vingtaine de rencontres avec ses partenaires politiques et sociaux depuis sa création en aout 2014. Ces échanges réguliers avec les partenaires politiques et sociaux permettent de faire le point « autour de l’information électorale indispensable à la compréhension des opérations inscrites ou non dans le chronogramme. »
Cette année, le CIP (comité interpartis) va devenir « une plateforme dans laquelle tous les acteurs du processus pourront se retrouver à quelque niveau qu’ils soient pour s’informer, analyser et discuter de toutes les questions relevant des opérations électorales.
En ouvrant les travaux de ce atelier, le Président de la CENI, Bakary Fofana s’est réjoui de la mobilisation des parties prenantes pour l’organisation des prochaines élections locales.
Dans la foulée, Bakary Fofana a rappelé à cœur joie les acquis en matière d’organisation d’élections en Guinée. Il s’agit des législatives de 2013 et la présidentielle de 2015. La CENI, dira Baary Fofana, attend des intervenants, une clarification des règles juridiques applicables aux élections locales.
Pour organiser ces élections, le président de la CENI dira qu’il n’y a plus de temps à perdre. A cause des contraintes juridiques, opérationnelles, financières, humaines etc.. Il exhorte tous à œuvrer pour la tenue des locales qui constituent un outil de redistribution du pouvoir à la base, de même qu’elles constituent le chainon manquant du processus démocratique guinéen.
In site ceni