Une quatrième personne est décédée de la fièvre Ebola en Guinée, où cette maladie est réapparue après avoir fait plus de 11.300 morts dans ce pays, en Sierra Leone et au Liberia depuis 2013.
«La jeune fille qui était hospitalisée au centre de traitement contre Ebola à Nzerekore est morte», a dit Fode Tass Sylla, porte-parole de ce centre coordonnant les efforts de la Guinée contre le virus, contacté par Reuters.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé vendredi avoir dépêché une équipe de spécialistes dans la préfecture de Nzérékoré, au sud de la Guinée, après que deux nouveaux cas d’Ebola ont été détectés et confirmés dans un village rural.
« Les responsables guinéens de la santé dans la région ont alerté l’OMS et les partenaires le 16 mars concernant trois décès inexpliqués ces dernières semaines dans le village de Koropara et ont ajouté que d’autres membres de la même famille présentaient actuellement des symptômes caractéristiques d’Ebola », a déclaré l’OMS dans un communiqué de presse.
Le ministère de la Santé guinéen, l’OMS, les Centers for Disease Control des Etats-Unis et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont envoyé des enquêteurs le lendemain, a indiqué l’agence onusienne, ajoutant que des échantillons ont été prélevés chez 4 personnes.
« La maladie à virus Ebola a été confirmée par des tests de laboratoire pour une mère et son fils de 5 ans, parents des défunts. Ces deux personnes ont été amenées dans une structure de traitement », a précisé l’OMS.
A Koropara, sous-préfecture qui a notifié ces nouveaux cas, un centre de traitement a été ouvert en urgence. Selon un communiqué d’Alima, «deux patients confirmés Ebola ont été pris en charge par l’organisation Alima (The Alliance For International Medical Action) qui a rouvert en urgence le centre de traitement Ebola de N’Zérékoré, en Guinée forestière».
GuinéeTime et Agences