Le 11 mai 1981, l’immense chanteur jamaïcain disparaissait à 36 ans. Ses chansons et ses rythmes enivrants appartiennent à l’histoire de la musique. Florilège.
Pour les fondus de reggae, les rastafaris, le 11 mai 1981 fut un jour funeste. Leur Dieu, Bob Marley, disparaissait à l’âge de 36 ans. En à peine dix ans, de 1973 à sa mort, son groupe Les Wailers et lui révolutionnèrent la musique. Le rythme indolent, enivrant de ses chansons fit chavirer la planète.
Pendant ses concerts, les spectateurs étaient en transe. Bob Marley chantait l’amour, la rédemption, la libération des peuples africains. Sur scène l’artiste était habité. Le public aussi, qui dansait jusqu’à l’ivresse les professions de foi de cet homme aux allures christiques.
Les spécialistes de l’art de Bob Marley insisteront pour dire que son immense talent n’est pas né au milieu des années 70. Lui aussi, comme Picasso, a eu sa période bleue: le Ska au début des années soixante, puis le rocksteady peu après, un rythme déjà plus chaloupé.
Né le 6 février 1945 à Miles, Saint-Ann, en Jamaïque, Robert Nesta Marley a cassé le micro le 11 mai 1981 à Miami en Floride aux États-Unis à l’ âge de 36 ans. Malade avant sa mort, les examens aux rayons X ont montré que Bob avait cinq tumeurs, trois au cerveau, une aux poumons et une autre à l’estomac. Donc, il souffrait d’un cancer généralisé. Une maladie qu’il a cachée à ses proches et continuait de jouer jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Mais, il a été placé en soins intensifs le 9 mai 1981 à l’hôpital Cedars of Lebanon de Miami aux Etats-Unis où il meurt le 11 mai 1981.
Il est enterré le 21 mai dans sa paroisse de naissance, à St Ann, en Jamaïque, après des funérailles nationales à Kingston. Tout a commencé en mai 1977 avec une blessure à son gros orteil. Un médecin lui suggère des analyses à Londres. Puis, un médecin américain lui prescrit une amputation urgente de l’orteil. Malgré cela, le cancer était déjà là, généralisé. Marley entre dans la clinique de Rottach-Egern en Bavière en Allemagne où il suit un traitement anticancéreux controversé chez le docteur Josef Issels, spécialiste allemand avant d’aller aux Etats-Unis.
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