Guinée-Conakry, L’humanité célèbre ce samedi 14 mai 2016, la journée internationale de lutte contre l’hypertension artérielle. L’Hypertension artérielle (HTA) est l’une des infections chroniques les plus fréquentes. Elle touche plus d’un milliard d’individus et ce chiffre pourrait passer à 1.5 milliard d’ici 2025, selon les estimations de l’organisation mondiale de la santé (OMS).
A la veille donc de cet événement , la Société guinéenne de Cardiologie (SOGUICAR) a rendu publique vendredi 13 mai 2016, une déclaration à la maison de la presse.
L’Objectif, est de sensibiliser la population et les autorités sur la place qu’occupe cette maladie, sa gravité, ses complications et fournir des informations sur la détection, le traitement et les modes de prévention..
« L’Hypertension artérielle (HTA) est l’une des infections chroniques les plus fréquentes. Elle touche plus d’un milliard d’individus et ce chiffre pourrait passer à 1.5 milliard d’ici 2025, selon les estimations de l’organisation mondiale de la santé (OMS)» a déclaré Pr Madigbé FOFANA, l’un des membres de cette organisation.
Parlant de la Guinée, il dira que «l’hypertension artérielle constitue la première cause d’hospitalisation au service cardiologie de l’hôpital Ignace Deen avec 52.8% des cas. Elle est le principal facteur de risque retrouvé chez les patients présentant une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.»
Et d’ajouter qu’en 2015, une enquête avait été réalisée et publiée par STEPS, au sein de la population. Les résultats de l’enquête ont indiqué une prévalence globale de 29.9 %.
«Parmi cette population, 76 % des sujets ignoraient leur hypertension artérielle, 35 % des sujets qui se savaient hypertendus étaient sous traitement et seulement 16 % des sujets traités avaient une tension artérielle ( TA) contrôlée» explique-t-il.
Les cardiologues guinéens ont promis dans leur déclaration, d’organiser régulièrement des campagnes de dépistage, d’informations et de sensibilisation sur les maladies cardiovasculaires, en particulier, sur l’HTA, ainsi que des rencontres scientifiques.
Aboubacar Soumah