Dans une interview que le président gambien a accordé à jeuneafrique publié ce mardi, Yahya Jammet s’est defoulé sur Anmesty International et le secrétaire général des Nations-Unies. Lisez plutot le morceau choisi.
Solo Sandeng, un responsable du Parti démocratique uni (UDP), est mort mi-avril après avoir été placé en détention. Amnesty International et le secrétaire général de l’ONU réclament l’ouverture d’une enquête. Allez-vous y consentir ?
Non. Ban Ki-moon et Amnesty International peuvent aller en enfer ! [Il insiste pour que nous l’écrivions.] Qui sont-ils pour exiger cela ? Pourquoi ne demandent-ils pas aux États-Unis d’ouvrir des enquêtes sur tous ces Noirs qui sont tués par la police ? Il y a là deux poids, deux mesures, et je ne l’accepte pas.
Mais un homme est mort…
Où est le problème ? Des gens qui meurent en détention ou durant des interrogatoires, c’est très commun. Là, une seule personne est morte et ils veulent une enquête ? Personne ne me dira que faire dans mon pays. Quant à Ban Ki-moon, il me connaît bien. Il peut m’appeler s’il veut parler. Mais il fait preuve d’ingratitude, il oublie qu’il a été élu à son poste grâce au soutien de la Gambie…
Jeuneafrique