Guinée-Conakry -La Guinée s’est engagée à couvrir 25% de son territoire en Aires Protégées avant 2020, a déclaré lundi la ministre guinéenne de l’Environnement, des Eaux et Forêt, Christine Sagno.
Il s’agit de 15% d’Aires Protégées terrestres et 10% en Aires Marines Protégées, a-t-elle précisé lors de la création d’un parc national dans le Moyen-Bafing.
Le projet découle d’une initiative du département de l’Environnement, des Eaux et Forêts, à travers l’Office des Parcs et Réserves en collaboration avec la Fondation pour les Chimpanzés Sauvages (WCF).
Cette initiative fait partie d’un engagement politique du gouvernement guinéen et des partenaires « à gérer durablement la diversité biologique dans les zones clés identifiées sur le territoire national et à s’impliquer dans la gestion transfrontalière des ressources naturelles renouvelables conformément aux différentes conventions auxquelles la Guinée est partie prenante », a précisé Mme Sagno.
L’objectif est de « freiner le rythme d’érosion de la diversité biologique et la dégradation des écosystèmes de la Guinée dans l’intérêt des populations guinéennes et celles des pays limitrophes ».
La Guinée, dotée d’une riche biodiversité, n’est toutefois pas épargnée par les effets du changement climatique et la perte de ses ressources forestières et de ses ressources en eaux.
Selon les autorités guinéennes, la mise en oeuvre de ce projet va permettre une « gestion durable des écosystèmes et des espèces et la promotion du tourisme » et favoriser « la lutte contre le braconnage et la coupe anarchique du couvert végétal du site, ainsi que le suivi écologique et la surveillance ».
Le Bafing est une rivière partagée entre la Guinée et le Mali, dont le bassin collecteur est le fleuve Sénégal.
Xinhua