La succession de Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la Commission de l’UA, prévue lors du prochain sommet de l’institution en juillet,à s’annonce sinon houleuse, du moins délicate.
D’abord parce que la liste des prétendants (l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe) manque de relief. Ensuite en raison de la tardive mais très probable candidature du Sénégalais Abdoulaye Bathily. Tout se jouera-t-il à la mi-juillet à Kigali, lors du prochain sommet de l’UA ? C’est loin d’être sûr.
Plusieurs scénarios sont possibles. Certes, les chefs d’État et de gouvernement peuvent toujours s’accorder sur l’un des trois prétendants officiels et passer au vote. Mais si, hypothèse la plus probable, aucun consensus ne se dégage ou si personne ne recueille les deux tiers des voix nécessaires pour être élu, les dirigeants africains peuvent très bien décider de rouvrir la liste officielle des candidatures, close depuis le 31 mars. Et là, de nouveau, plusieurs options : soit ils passent au vote séance tenante, soit ils renvoient l’élection à un prochain sommet. À condition que Nkosazana Dlamini-Zuma accepte de rester plus longtemps…
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