Guinée- Conakry/Interpellée, lundi, 22 août 2016, par la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), la femme voilée, complètement habilInterpellée, lundi, 22 août 2016, par la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), la femme voilée, complètement habillée en soutane noire avec un sac noir, s’appelle Fanta Sanoh, a révélé le porte-parole de la Police Nationale, commissaire Boubacar Kassé.
A rappeler, que la femme voilée, désormais Fanta Sanoh, avait débuté sa marche devant la Primature au quartier Boulbinet, pour aboutir à la rentrée principale du Palais présidentiel, Sèkhoutouréya, en face de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), au quartier Almamya dans la commune de Kaloum. Là, elle est restée longtemps immobile, tenant dans ses mains une pancarte sur laquelle était mentionné, «Les innocents guinéens sont en danger, j’ai un message pour la Guinée».
Ainsi, les tous premiers résultant des enquêtes ouvertes par la DPJ ont conduit les Officiers de la Police Judiciaire (OPJ) au quartier Gbessia dans la commune de Matoto, pour mieux comprendre le comportement de la suspecte.
Selon le porte-parole de la Police guinéenne, commissaire Boubacar Kassé, «Fanta Sanoh, née en 1975, est une veuve qui vit avec ses trois (03) enfants chez sa sœur au quartier Gbessia Olympio (Matoto) en haute banlieue de Conakry. Le sac que portait Fanta Sanoh ne contenait que des effets pour femme.
Le défunt mari de l’accusée, Lancinet Kourouma, est mort en 2010 dans une manifestation politique à Bambéto (Ratoma).
Officiellement, Mme Kourouma Fanta Sanoh dit avoir agi pour attirer l’attention des autorités guinéennes sur ses conditions de vie, qu’elle juge très précaires. Pour les écritures sur la pancarte, elle déclare avoir demandé à son fils Mohammed de les mentionner».
Pour le commissaire, « la manière utilisée par la dame n’est pas tout bonne, parce qu’elle a créé des troubles publics suscitant assez d’interrogations au sein de la population, liées à la menace terroriste, un phénomène mondial ».
in agp
Titre: guineetime