Le navire de 38 clandestins – Guinéens, Sierra-Léonais et Ghanéens – battant pavillon namibien s’était échoué mi-septembre sur un banc de sable dans l’archipel des Bijagos, au large de la Guinée-Bissau .
Un groupe d’immigrés clandestins intercepté mi-septembre dans l’archipel des Bijagos, au large de la Guinée Bissau, a été reconduit à la frontière de Guinée.
« Toutes les formalités administratives ont été respectées et un bus a été affrété par l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) pour faciliter leur transport jusqu’à Buruntuma, la dernière ville bissau guinéenne », a précisé le secrétaire d’Etat du Ministère de l’Intérieur Marcelino Cabral.
Le navire de 38 clandestins – Guinéens, Sierra-Léonais et Ghanéens – battant pavillon namibien s’était échoué mi-septembre sur un banc de sable dans l’archipel des Bijagos, au large de la Guinée-Bissau .
¨Nous les avons reçu dans un premier temps à Bubaque (principale ville de l’archipel) avant de les transférer à Bissau où le service des migrations et frontières a poursuivi le travail d’identification »,a indiqué le secrétaire d’Etat.
La situation géographique de la Guinée-Bissau avec plusieurs dizaines d’iles inhabitéessur l’Atlantique constitue un endroit propice pour les organisations criminelles qui semblent reprendre leurs activités.
Les migrants qui quittent l’Afrique de l’Ouest suivent souvent la côte et empruntent ensuite des routes terrestres en passant par le Niger et la Libye. Ils se rendent en Europe en traversant la Méditerranée.
L’archipel des Bijagos, au large des côtes de Guinée-Bissau, est constitué de plus de 80 îles de toutes tailles dont seule une vingtaine sont habitées par une population ne dépassant pas 20.000 habitants.
Avec AFP