Guinée-Conakry : Thierno Saidou Diakité, Consultant sportif, a réagit au micro de Guinéetime à propos du décret portant sur la mise en place du CoCan 2023. Lisez cet entretien très sportif.
GuinéeTime : Le chef de l’Etat, Pr Alpha Condé, a signé le décret portant mise en place du comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2023 qui doit avoir lieu en Guinée. Etes vous satisfait?
C’est un sentiment de satisfaction…Nous étions un peu inquiet vis a vis du silence radio qui a suivi depuis la désignation le 20 sept 2014 à Addis6Abeba par le Comité exécutif de la CAF pour l’organisation de la CAN 2023.
Le 23 sept dernier, en compagnie de mon ami Thierno Ousmane Ly, nous avons tiré la sonnette d’alarme à travers une communication : présenter les enjeux de la CAN 2023, les risques qu’on encourait si nous ne rentrons pas de plein pieds dans l’organisation de la CAN. A l’occasion, nous avons souligné que le préalable des préparations est la mise en place du COCAN, un structure qui représente la cheville ouvrière de tout le travail de préparation jusqu’au jour de la finale en 2023.
Grace à Dieu, nous avons été entendus. Peut être que la présence en Guinée d’Almamy Kabèlè Camara, qui a rencontré les plus hautes autorités du pays, a été de quelque chose dans la signature par le président de la République du décret de mise en place du COCAN.
Le décret est signé, oui. Mais la Guinée a déja perdu deux ans. Qu’elle est la nouvelle étape à franchir vite?
La signature du décret est un premier pas. Pour compléter ce qui a été entamé, un second décret qui va meubler la structure présentée. Le décret parle des attributions et de la structure organique. Il faut maintenant désigner des compatriotes qui vont meubler le COCAN. Après il va falloir le doter d’un siège, un budget de fonctionnement afin qu’il se mette à la tâche. On a déjà perdu deux ans de retard et il va falloir le rattraper, se mettre à l’oeuvre pour mériter la confiance de la CAF.
Figurez-vous qu’au mois d’avril prochain, une mission d’évaluation de la CAF va sillonner les pays organisateurs des prochaines éditions en l’occurence à savoir la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la Guinée. Il y a un grand challenge. La mission d’évaluation viendra évaluer le niveau de préparation de la compétition. Avant leur arrivée, il faut qu’elle trouve qu’on est plein dans les préparatifs et quelque chose est entreprise.
En visitant le stade de Nongo, on se demande mais pourquoi les matches officiels du Syli national ne peuvent y être organisés? Le stade du 28 septembre de Dixinn fait peur en accueillant de grandes rencontres….
Il y a des travaux de finition pour que le stade Nongo puisse être homologué. Il y a les normes FIFA et CAN, un certain nombre de standard auquel le stade ne répond. La société d’Antono Souaré qui a eu le contrat de location gestion, va s’y atteler. Le stade de Nongo est un bijou architectural. Mais le parking, les cabines pour la presse sportive, l’adduction d’eau doivent être achevés.
Vous avez raison, le stade du 28 septembre fait absolument peur. Certains n’y vont plus. J’ai appris qu’il doit bénéficier d’un projet extension et de rénovation en marge de la CAN 2023.