
Jeudi 03 novembre, les membres du comité de suivi en charge de veiller sur l’application des conclusions « des accords politiques du 12 octobre » s’est réuni dans la salle de conférence du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation autour du président de séance, en l’occurrence le général Bouréma Condé.
Ils étaient au total trois représentants de la mouvance présidentielle, trois représentants de l’opposition, deux (2) de la société civile, et six ‘’témoins oculaires’’ venus du corps diplomatique et consulaire accrédité à Conakry, à réfléchir sur les procédures de mise en application des différents points d’accords politiques sujets à caution.
Et ce jeudi déjà, la tâche essentielle aura été de passer en revue ces accords, décliner les conditions de fonctionnalité du comité de suivi, identifier les différentes structures devant y être rattachées. Et pour ce faire, six -6- commissions qui devront entrer dans les détails ont été mises en place. ‘‘Ce qui va permettre de faire avancer rapidement l’examen, point par point, des dispositions de cet accord’’, précise Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition au sortir des débats ayant duré plus de deux heures d’horloge.
Selon le calendrier établi à cet effet, le comité aura deux réunions par mois. Ce qui fera dire au porte-parole de l’opposition qu’une grande avancée a été faite dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord.
‘’‘Nous sommes extrêmement content que les parties au dialogue aient exprimé leur détermination à faire en sorte que tous les points des accords soient effectivement appliqués selon le calendrier qui a été convenu’’, s’est réjoui Aboubacar Sylla.
Et dès le lundi prochain les commissions seront à pied d’œuvre afin qu’une semaine plus tard, le comité de suivi se rentrouvre pour, dira Aboubacar Sylla, prendre les décisions ‘’nécessaires’’.
Faut-il par ailleurs que les décisions à prendre satisfassent plusieurs départements. Pour y arriver, le ministre Condé insiste sur le dispatching des membres des commissions au niveau de ces départements.
Les domaines de satisfaction des points d’accords étant, selon Bouréma Condé, divers et variés, certains sujets s’adressent à la Haute cour de justice, d’autres au ministère de la Justice. ‘’C’est le cas de l’indemnisation des victimes (de pillages lors de manifestations politiques, Ndlr)’’, relève-t-il.
Il explique par la suite que l’accès équitable des paris politiques aux médias de service public relève du ministère de la Communication, alors que la neutralité de l’Administration est du ressort du ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, département qu’il dirige.
‘’Les membres des commissions vont se retrouver entre les départements concernés pour la réponse qu’il faut apporter à chacune des préoccupations du dialogue’’, conclut le président des débats.
Nabilaye