La célébration de Maouloud, (anniversaire du prophète Mohamed ‘’PSSL’’, ndlr), est prévue en Guinée dans la nuit du dimanche 11 décembre à lundi 12, selon une déclaration du secrétaire général aux Affaires religieuses, Elhadj Abdoul Karim Dioubaté dans les médias publics.Mais compte tenu de la dichotomie qui entoure le plus souvent cette célébration, Elhadj Dioubaté a mis ce laïus à profit pour apporter quelques précisions.
Selon lui, certains préceptes de l’Islam sont contraignants et obligatoires. Il cite notamment le Saint Coran et la Sunna du Prophète (P.S.L) qui sont à suivre et à respecter sans déviation.
Mais, faut-il que le musulman suive la tradition du Messager d’Allah dans la conduite des affaires de sa religion, sans exagération ni négligence, sans rajout ni fanatisme et ni altération ou inclinaison aux sentiments et désires personnels. ‘’Il est donc de la responsabilité des religieux, notamment les Imams qui font les sermons de vendredi, les prêcheurs, de faire de la religion un instrument privilégié d’unité et non celui de division» prêche Elhadj Abdoul Karim Dioubaté.
Avant d’ajouter : « Il faut retenir, selon l’avis de plusieurs Oulémas ou islamologues que la célébration de cet anniversaire, loin d’être obligatoire, est un acte d’adoration facultatif. Ainsi dit : n’est pas mauvais musulman celui qui ne la pratique pas» précise-t-il.
Pour le secrétaire général aux Affaires religieuses, l’Islam est la religion du juste milieu à cet égard, l’attitude centriste doit être le repère du musulman moderne qui se libère de tout acte de sabotage outrageux. ‘’Car, selon lui, le centrisme, en tant qu’attitude spirituelle, est une valeur fondamentale de l’essence humaine, un principe fondateur de la Umma islamique, c’est l’horizon vers lequel doit converger la Umma’’.
C’est pourquoi il termine par appeler toutes et tous les croyants à la coexistence pacifique et à l’échange dans l’égalité la plus ‘’totale.’’ ‘’Car, en déduira-t-il, nul n’a donc le privilège d’être supérieur par rapport à l’autre si ce n’est par la piété.’’
Nabilaye