Conakry, Guinée : Une enquête policière a été ouverte par la policière des moeurs en Guinée pour élucider les contours des vidéos pornographiques qui inondent les réseaux sociaux et les smartphones depuis quelques jours, a-t-on appris de bonnes sources.
L’indignation, l’émoi et la révolte qui s’emparent des citoyens guinéens, au partage illimité des scènes de sextape insoutenables, ont atteint les autorités du pays.
Selon nos informations, le Procureur de la République, mis au parfum de ces vidéos transférées comme des cacahuètes actuellement, a demandé à l’OPROGEM (Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Moeurs) d’ouvrir une enquête policière sur le dossier.
Les services de l’OPROGEM sont basés à Conakry et partagent les mêmes installations que la Direction générale de la Police judiciaire.
Une source proche de l’enquête a confirmé la demande faite par le Procureur de la République, mais sans accepter d’aller en profondeur de ce dossier. « Les enquêtes ont débuté – hier le 21 février 2017, ndlr- et plusieurs personnes sont citées » a-t-on répondu.
Les scènes de vidéos obscènes qui circulent montrent deux adultes et une jeune fille, formellement reconnues par la police.
Les images montrent deux hommes d’affaires très connus à Conakry et une jeune fille qui, aux dernières nouvelles, résiderait en France.
Aussi, la date de tournage des vidéos remonte à deux ans au moins, derrière.
Notre source policière poursuit tout de même que « les trois personnes vues sur les vidéos » ne sont pas actuellement en Guinée.
Nous y reviendrons