
Le code électoral tel que prévu par l’accord politique du 12 octobre 2016 a été adopté par le parlement guinéen le jeudi 23 février 2017.
Mais les critiques pour son rejet continuent de plus belle au sein de la société politique et de la société civile. Ces critiques se résument à l’idée d’un recul de la démocratie étant donné la violation manifeste de la constitution, dit-on.
Dr. Mohamed Bérété en sa qualité de juriste et donc technicien, a donné avis technique sur la question. Selon lui, il aurait été plus judicieux de prévoir l’élection des bureaux au sein des conseils de quartiers et de districts une fois qu’ils auront été désignés par les partis politiques en compétition au prorata des résultats obtenus lors des élections communales. Cette proposition, Dr. Mohamed Bérété l’a faite dimanche 26 février dans l’émission « Terrain politique » sur la radio Sabari FM.
Toutefois, Dr. Mohamed Bérété a clairement indiqué que la Guinée ne peut, pour l’heure, organiser les élections au niveau des conseils de quartiers et de districts pour des raisons financières et techniques.
Au plan financier, organiser les élections au niveau de chaque quartier et chaque district coûte extrêmement cher.
Au plan technique, la Guinée ne dispose pas d’autant de magistrats pour couvrir l’ensemble des commissions administratives de centralisation des votes devant être mis en place.