C’est un euphémisme de dire que l’insalubrité étrangle aujourd’hui les Conakrykas. Parmi les entités les plus sensibles à cette situation : la société civile guinéenne.
Cette société civile a cru devoir apporter sa réflexion à la résolution de cette équation à plusieurs inconnues. C’est ainsi que ce mardi 28 mars, le tandem d’organisations de la société civile, à savoir le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSC-G) et le Projet d’Appui aux organisations de la société civile ont mis leurs efforts ensemble pour réfléchir à cette problématique avec la thématique : «concertation des acteurs clés de la ville sur l’assainissement pour l’amélioration du cadre de vie et de l’environnement à Conakry.»
Durant 48 heures donc, (Mardi 28, mercredi 30 mars), les représentants des structures déconcentrées de l’administration territoriale et les acteurs de la société civile échangeront autour du comment débarrasser la capitale guinéenne des tas d’immondices existant un peu partout à Conakry.
Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC-G n’est pas sans rappeler que l’amélioration du bien-être, l’accès à l’eau propre et à l’assainissement figurent en bonne place par les Objectifs de Développement Durable (ODD) en leurs points 3 et 6.
Cette session de formation s’attellera donc à la promotion de la concertation et du dialogue entre les acteurs de la ville pour « identifier les différents goulots d’étranglements dans le cycle de gestion des déchets » comme indiqué dans une note conceptuelle dont guineetime.com s’est procuré une copie.
Il s’agira par ailleurs de mettre en place un cadre de travail et de plaidoyer dans les perspectives d’accompagner les pouvoirs publics locaux et le gouvernement dans la définition des politiques publiques plus rationnelles. En vue d’une amélioration durable du cadre de vie dans nos grandes villes.
Nabilaye
A suivre!