
Kindia, Guinée : Des acteurs de la Société civile guinéenne et française mettent sur la table à Kindia, à l’occasion de la 9ème Assemblée du Projeg, la problématique de la promotion du renouvellement et l’alternance dans les instances au profit des jeunes et des femmes.
C’est d’ailleurs le sujet qui a occupé dans l’après midi du jeudi 27 avril, les membres de la société civile présents depuis deux jours à Kindia.
Déjà, des réflexions avaient été déjà menées par les collèges régionaux. Et l’Assemblée générale du Projeg a été une aubaine pour remettre cette question à l’ordre du jour, dans une assemblée de plus de 150 participants venus de toute la Guinée et de la France.
A l’issue de plusieurs heures de discussion, les participants ont noté plusieurs facteurs de blocage à la promotion du renouvellement et l’alternance dans les organisations de la société au profit des jeunes et femmes.
Ces facteurs ont pour noms des problèmes de gouvernance interne, le manque de formation et d’expérience, le non-respect des principes Genre et le manque de coordination des organisations de jeunes et femmes.
A l’intention de l’Assemblée qui prend fin cet après midi à Kindia, les membres décident d’inviter les organisations de la société civile respect de l’alternance démocratique en leur sein.
Au moment où le débat sur le mandat présidentiel de trop s’accentue en Guinée, comment la société civile peut-elle donner un avis de qualité si sa gouvernance interne n’est pas exempte de tout reproche?
Les participants de la messe annuelle du Projeg invitent à la mise en place d’un mécanisme de renforcement continue des capacités des jeunes et femmes ainsi que la vulgarisation des textes de loi portant sur la représentativité des jeunes et femmes dans les instances de prise de décisions.
Les travaux de la neuvième Assemblée générale du Projeg prennent fin ce vendredi à Kindia