
latribune.fr
Conakry-Guinée : Votre quotidien en ligne a fait un tour le grand marché de la capitale guinéenne, Madina, ce samedi 29 mai pour vivre les réalités dudit marché en ce mois de Ramadan. Mais le constat est très amer : certains produits importés de grande consommation sont périmés ou de mauvaise qualité.
«Le marché Madina est rempli des produits malsains et impropres à la consommation humaine. La preuve en est que les femmes d’Avaria achètent les produits dont les dates de consommation sont expirées. Elles achètent les alcools et les cotons pour effacer ces dates et les revendre à un prix dérisoire à la population majoritairement analphabète et attirée par le bas prix de ces produits » affirme à GuinéeTime un consommateur.
Ce consommateur pointe du doigt les commerçants guinéens qui font peu de cas de la santé de leurs semblables.
«Ils importent certains produits en Guinée et les revendent à la population. Ces aliments qui ne sont pas propres à la consommation. Ils savent que ces produits sont périmés et peuvent avoir des impacts sur la santé. Par exemple, il y a plusieurs jus sur le marché qui sont périmés.»
S’exprimant sur la qualité de ces aliments, il a démontré l’incapacité et le manque de patriotisme des responsable de l’Office Nationale de contrôle de qualité, qui selon lui, ne font pas leurs travail au niveau des marchés et au port Autonome de Conakry. Ce, avant la validation et mise en vente de ces produits importés.
« il y a plusieurs jus sur le marché qui sont périmés.»
Dame Aissata Diaby, mère de famille, rencontrée à Madina, pense que le vil prix de ces produits fait que les gens s’en approvisionne sans calculer les inconvénients qui en découdraient.
Une source proche de l’Office National de Contrôle de Qualité, la consommation des produits périmés est une réalité en Guinée. A son analyse, cela provient de l’importation.
«Les produits alimentaires de mauvais états existent réellement en Guinée, tant qu’il y a de l’importation, il y aura des produits avariés et l’on ne peut rien contre ce fait », nous a-t-il confié.