Conakry, Guinée : Initialement prévu ce lundi 24 juin, le procès d’Oumar Bella Baldé et d’Ousmane Alkamssa du mouvement #Amoulanfé qui devait se tenir au tribunal de première instance de Mafanco a été reporté pour le lundi 1er Juillet 2019.
Ces jeunes anti-troisième mandat ont été arrêtés par les agents de police le dimanche 16 juin dans les locaux de la Maison des Associations et des ONG de la société civile siège au Yimbayah dans la commune de Matoto. C’était le jour du lancement du mouvement dénommé Amoulanfé qui lutte contre un mandat de plus pour le Président Alpha Condé.
La charge retenue contre ces jeunes par le procureur de ce tribunal est « trouble à l’ordre public ». Ce que trouve leur défense assurée par Me Alsény Aissata Diallo, complètement absurde. Ce, vu que ses clients se trouvaient dans une propriété privée au moment de leur interpellation.
« Dans la gestion des dossiers du tribunal, madame la Présidente du tribunal a décidé à ce que ce dossier soit renvoyé en huitaine, donc le 1er juillet. Ils-ses clients- sont poursuivis pour trouble à l’ordre public. Mais je précise cependant que nos clients ont été interpellés arbitrairement, illégalement dans la maison des associations et ONG, alors que notre constitution reconnaît le droit de l’association, le droit de réunion, de cortège » dit l’avocat.
« Le jour-j, poursuit-il, le procureur nous trouvera sur son chemin parce que c’est à lui d’apporter les preuves que nos clients ont troublé l’ordre public ».
Avant de conclure en espérant qu’il y aura un terme à cette procédure et que les organisateurs de cette réunion engageront une autre procédure.
Moussa Rama