Conakry, Guinée : La commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’a pas encore fini avec des soucis sur le terrain par rapport à l’organisation des législatives du 16 Février prochain.
Ce vendredi 31 janvier, ses démembrements sont montés au créneau pour dénoncer leur condition de travail difficile. A un point de presse animé a son siège à Dixinn, les différents représentants de ces démembrements ont lancé un appel au Président de ladite institution en charge d’organiser les élections : de tout mettre en œuvre afin de satisfaire leur demande au risque d’empiéter le processus normal des élections.
L’ensemble des commissaires des Commissions Électorales Communales Indépendantes(CECI), des Commissions Électorales Préfectorales Indépendantes(CEPI) et celles des Commissions Électorales Sous-préfectorales Indépendantes (CESPI) déclarent avoir voulut résoudre ce problème à l’interne mais face à la situation qui dure depuis trois mois, ils ne peuvent rester sans la dénoncer.
«On avait demandé à ce qu’ils (responsables de la CENI ndlr) essayent de solutionner ce problème avant le 26 janvier. Le 26 est passé, ils ne nous ont pas appelé. Même pas une ouverture d’un couloir de négociation, nous n’avions été contactés par personne sur le sujet. Nous osons croire qu’ils ne vont pas aller jusqu’à nous pousser à prendre une décision qui peut empiéter au bon déroulement du processus électoral » a menacé au nom du collectif Thierno Mamadou Diallo, commissaire à la CECI de Matoto et porte-parole de la circonstance
M. Diallo a rappelé que les moyens matériels manquent, les moyens financiers manquent et ceux de la communication aussi.
« Nous leur avons demandé, de chercher à trouver un moyen de locomotion pour chaque commissaire ne serait est-ce une moto pour pouvoir faire les courses » explique t-il
Le collectif demande à Me Amadou Salifou Kébé, président de la CENI d’accéder a sa requête qui est l’amélioration des conditions de travail. Cela ne veut pas dire boire l’océan Atlantique, a martelé Thierno Mamadou Diallo.
Les législatives de février prochain font face à des embûches de plusieurs ordres. Les tenir à la date indiquée, reste un vrai challenge pour la CENI
Moise Rama Fils